La Lutte Contre le Blanchiment de capitaux et le Financement du Terrorisme (LCB-FT) désigne l’ensemble des lois, textes réglementaires, mesures et outils utilisés pour empêcher le blanchiment d’argent et de financer des entreprises criminelles.
Les régulateurs nationaux et internationaux ont déployé un arsenal juridique et des recommandations afin de limiter ces pratiques.
Parce que les banques, et le secteur financier en général (assureurs, , sont aux premières loges pour les opérations financières visées par la LCB-FT, et parce que ce même secteur détient toutes les informations sur les clients « douteux » c’est ce secteur à qui l’on demande d’avoir un rôle déterminant dans la LCB-FT. L’ensemble des professions concernées sont mentionnées dans l’article L.561-2 du Code Monétaire et Financier (CMF).
Les sanctions prévues pour les personnes pénalisées sont notamment (et tout premier lieu d’ailleurs) le gel de leurs avoirs, et peut être opéré par un État ou une institution internationale.
Le GAFI joue, avec d’autres organismes nationaux et internationaux, un rôle important dans la LBC-FT – ou le devrait… pour toute forme de terrorisme.
En effet, depuis octobre 2023, le financement par les États-Unis du terrorisme d’état israélien à grande échelle sur le peuple palestinien n’a eu aucune conséquence de pénalisation. Au contraire, le financement du terrorisme se répète et perdure en narguant le monde entier. Encore une illustration désolante du « full spectrum dominance » américain pour asseoir la dominance américaine et de ses alliés féroces, et des règles bidon qui ne sont faites que sur papier mais qui s’appliquent, néanmoins, immédiatement aux cibles hostiles aux politiques impériales que ces faiseurs de règles veulent imposer au monde.