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News – février 2025

 

News fiscales dans le Monde

 

28 février 2025 – Brésil : Système de classification des contribuables (de A+ à D) en fonction de leur respect des réglementations fiscales

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  Le Brésil lance un programme pilote accordant des avantages aux contribuables respectueux des règles fiscales

Le Brésil a lancé le programme pilote Receita Sintonia afin d’encourager les entreprises et les organisations à but non lucratif à améliorer leur conformité fiscale. Le programme est établi par l’ordonnance RFB n° 511 du 19 février 2025, qui prévoit un système de classification des contribuables (de A+ à D) en fonction de leur respect des réglementations fiscales, en tenant compte du degré de conformité d’un contribuable dans quatre domaines principaux, à savoir l’enregistrement, la déclaration, la cohérence et le paiement.

Ceux qui obtiennent la meilleure note (A+) peuvent bénéficier de certains avantages tels que des remboursements d’impôts plus rapides, un meilleur service à la clientèle et l’accès à des formations exclusives. Le programme est conçu pour améliorer la conformité, réduire les litiges fiscaux et promouvoir la transparence du système fiscal brésilien. source: Orbitax

27 février 2025 – Malaisie : Nouveau salaire minimum pour 2025

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  Le nouveau salaire minimum a été fixé à 1 700 ringgits par mois, contre 1 500 auparavant. Cette augmentation devrait bénéficier à plus de 1,5 million de travailleurs, en particulier ceux des zones urbaines où le coût de la vie ne cesse d’augmenter.

La mise en œuvre de la nouvelle structure salariale se déroulera en deux phases :

  • Phase 1 – 1er février 2025 : Les entreprises de cinq employés ou plus ou celles œuvrant dans le domaine des services professionnels, quelle que soit la taille de leur effectif, doivent se conformer immédiatement au nouveau tarif.
  • Phase 2 – 1er août 2025 : Toutes les entreprises restantes, y compris les petites entreprises de moins de cinq employés , devront adopter le nouveau salaire minimum.

La structure du salaire minimum ajuste également les taux journaliers en fonction du nombre de jours de travail par semaine :

  • 6 jours ouvrables par semaine : 65,38 ringgit par jour
  • 5 jours ouvrables par semaine : 78,46 ringgit par jour
  • 4 jours ouvrables par semaine : 98,08 ringgit par jour

Pour ceux qui travaillent à l’heure, le salaire minimum s’élève désormais à 8,72 ringgits par heure.

La nouvelle politique salariale complète également l’objectif de la Malaisie de devenir une nation à revenu élevé d’ici 2030. source: Asean Briefing

27 février 2025 – Géorgie : Nouveau programme CBI 

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  Normalement, il faut attendre 10 ans pour obtenir un passeport pour la République de Géorgie, mais le pays vient de lancer un programme de citoyenneté par investissement qui permettra aux investisseurs d’obtenir instantanément un précieux passeport géorgien, avec seulement 250 000 €,

La Géorgie propose trois voies d’investissement :

  • Investissement commercial de 3 millions d’euros (obligatoire pour l’emploi de 10 travailleurs locaux)
  • Contribution remboursable de 2 millions d’euros (bloquée pour 5 ans)
  • Contribution directe de 250 000 € (tarif promotionnel en vigueur)

Aucune vérification de la source des fonds n’est requise; cependant le programme semble actuellement axé sur la Chine, mais les ressortissants taïwanais sont explicitement exclus.

Le programme est géré par Georgia Growth Fund LLC (GGF), qui a pour mandat ambitieux d’attirer 1 milliard de dollars d’investissements chinois sur cinq ans. source: LibertyMundo

26 février 2025 – USA : Nouvelle Gold Card pour offrir la résidence aux fortunés

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  L’idée d’une « Gold Card » pourrait être inspirée par des programmes existants, comme la carte verte (Green Card), qui permet aux étrangers de vivre et de travailler aux États-Unis de manière permanente. Trump, connu pour ses positions favorables aux riches et aux investisseurs, pourrait envisager un programme similaire, mais ciblant spécifiquement les individus fortunés qui investiraient $5 millions. Comme d’autres cartes vertes, elle comprendrait un chemin vers la citoyenneté.

Des programmes similaires existent déjà dans d’autres pays. Par exemple, aux États-Unis, le programme EB-5 a été créé par le Congrès en 1990 pour générer des investissements étrangers et sont accessibles aux personnes qui dépensent environ 1 million de dollars dans une entreprise qui emploie au moins 10 personnes aux États-Unis. De même, des pays comme le Portugal, l’Espagne, la Grèce, les Émirats, offrent des « Golden Visas » aux investisseurs immobiliers.

Objectifs potentiels de la nouvelle Gold Card:

  1. Attirer les investissements : En offrant une voie accélérée vers la résidence permanente, les États-Unis pourraient attirer des investisseurs étrangers riches, qui pourraient injecter des capitaux dans l’économie américaine.
  2. Stimuler l’économie : Les détenteurs de cette « Gold Card » pourraient être tenus d’investir dans des projets spécifiques, comme l’immobilier, les entreprises locales ou les infrastructures, ce qui pourrait créer des emplois et stimuler la croissance économique.
  3. Simplifier les procédures : Pour les riches, les procédures d’immigration peuvent être complexes et longues. Une « Gold Card » pourrait offrir un processus simplifié et accéléré.

Critiques et préoccupations :

  1. Inégalités : Un tel programme pourrait être perçu comme favorisant les riches au détriment des autres catégories de migrants, ce qui pourrait exacerber les inégalités sociales.
  2. Sécurité : Il y aurait des préoccupations concernant la vérification des antécédents des candidats, pour s’assurer que seules des personnes respectueuses des lois bénéficient de ce programme.
  3. Impact sur le marché : Un afflux soudain de riches investisseurs pourrait avoir des effets secondaires sur le marché immobilier, en faisant augmenter les prix et en rendant l’accession à la propriété plus difficile pour les résidents locaux.
26 février 2025 – Arabie Saoudite : Exigences en matière de déclaration des bénéficiaires effectifs (UBO)

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  Le ministère du Commerce de l’Arabie saoudite a annoncé l’introduction de nouvelles exigences en matière de déclaration des bénéficiaires effectifs dans le cadre du nouveau système de registre du commerce du pays. Ces nouvelles obligations, qui entreront en vigueur le 3 avril 2025, sont conformes aux lignes directrices du Groupe d’action financière (GAFI).

Aux fins des nouvelles exigences, un bénéficiaire effectif est défini comme une personne physique qui :

  • détient directement ou indirectement au moins 25 % du capital d’une société ;
  • contrôle directement ou indirectement au moins 25 % des droits de vote d’une société ;
  • a la capacité de nommer ou de révoquer le directeur d’une société ou la majorité des membres de son conseil d’administration ou son président ;
  • a la capacité d’influencer directement ou indirectement les décisions d’une société ; ou
  • est le représentant statutaire (légal) d’une personne morale qui répond à l’un des critères ci-dessus.

Si aucune personne ne répond à ces critères, le directeur, le membre du conseil d’administration ou le président de la société est considéré comme le bénéficiaire effectif.

Toutes les sociétés opérant en Arabie saoudite, y compris les sociétés étrangères, sont tenues de divulguer des informations sur leurs bénéficiaires effectifs lors de leur enregistrement, ces informations devant être confirmées chaque année. Les sociétés sont également tenues de tenir un registre des bénéficiaires effectifs à cet effet. Toutefois, les sociétés anonymes cotées en bourse, les entreprises d’État et les sociétés en cours de liquidation judiciaire en sont exemptées.

Les sociétés existantes ont jusqu’à la prochaine échéance annuelle de confirmation des données pour se conformer à ces exigences. Le non-respect de ces nouvelles exigences peut entraîner des amendes allant jusqu’à 500 000 SAR ou d’autres sanctions prévues par la loi sur les sociétés.

25 février 2025 – Bulgarie : Augmentation de la base mensuelle maximale de la sécurité sociale en 2025

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  Le ministère bulgare des finances a proposé une mise à jour de la législation budgétaire pour 2025 qui prévoit une augmentation de la base mensuelle maximale de 3 750 BGN à 4 130 BGN à compter du 1er avril 2025. Cette augmentation devait auparavant s’appliquer à partir du 1er janvier 2025. En outre, la législation prévoit une augmentation de la base à 4 430 BGN en 2026, 4 730 BGN en 2027 et 5 030 BGN en 2028. Une augmentation de la base mensuelle minimale de 933 BGN à 1 077 BGN pour les travailleurs indépendants (auto-assurés) à partir du 1er avril 2025 est également prévue, qui serait maintenue jusqu’en 2028.

Il convient de noter que l’Agence nationale bulgare des revenus a récemment publié un avis sur l’application de la législation en matière de sécurité sociale pour 2025, indiquant notamment qu’aucune modification n’a été apportée aux valeurs maximales et minimales de la base. Après l’approbation de la législation budgétaire actualisée, un avis actualisé sera publié. source: Orbitax

25 février 2025 – Canada : Le budget 2025-26 de la Nouvelle-Écosse comprend une réduction du taux d’imposition pour les petites entreprises

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  Le gouvernement de la province canadienne de Nouvelle-Écosse a publié un communiqué sur le budget 2025-26. L’une des principales mesures fiscales du budget est une réduction du taux d’imposition des petites entreprises de 2,5 % à 1,5 % à compter du 1er avril 2025, ainsi qu’une augmentation du seuil de revenu du taux d’imposition des petites entreprises de 500 000 CAD à 700 000 CAD. Le budget comprend également la réduction précédemment annoncée du taux de la taxe de vente harmonisée (HST, Harmonized Sales Tax) de 1 %. La HST se compose de la partie fédérale de 5 % et d’un taux provincial, que la Nouvelle-Écosse réduit de 10 % à 9 %, ce qui donne un taux de TVH de 14 %. source: Orbitax
25 février 2025 – Rwanda : Augmentation de l’impôt sur les plus-values d’actions envisagée

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  Le Rwanda envisage d’augmenter le taux d’imposition des plus-values sur les gains provenant de l’aliénation d’actions et d’instruments similaires de 5 % à 10 %, ce qui s’appliquerait à partir de l’exercice financier 2025/26. Cette augmentation fait partie du paquet de réformes de la politique fiscale approuvé par le Cabinet rwandais le 10 février 2025. 
24 février 2025 – Pays-Bas : Nouvelles règles de classification fiscale des entités néerlandaises

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  Depuis le 1er janvier 2025, toutes les sociétés de personnes néerlandaises et étrangères sont, en règle générale, classées comme transparentes à des fins fiscales néerlandaises, sauf lorsqu’une société de personnes doit être considérée comme un fonds pour compte commun ( FGR ). En outre, les règles de classification fiscale applicables aux FGR ont également été modifiées à compter du 1er janvier 2025, ainsi que celles applicables aux entités constituées en vertu de lois étrangères.

La loi sur la classification fiscale contient une disposition dite « d’attribution fiscale » aux fins de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, qui a également un effet sur d’autres lois fiscales, notamment l’impôt sur le revenu des sociétés, la retenue à la source sur les dividendes et la retenue à la source conditionnelle. En vertu de cette disposition, les actifs et les passifs ainsi que les produits et les charges, respectivement les coûts, doivent être attribués aux participants de l’entité transparente sur le plan fiscal, néerlandaise ou étrangère, au prorata des droits de chaque participant. L’introduction de cette disposition renforce la transparence fiscale des entités transparentes sur le plan fiscal, tant néerlandaises qu’étrangères, ce qui est utile. source: Loyens & Loeff

24 février 2025 – Monde : Mise à jour de la liste en date du 18 février 2025

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  Liste noire: Aucun pays n’a été ajouté ni retiré de la liste.

La liste noire comprend donc actuellement toujours 11 pays : les Samoa américaines, Anguilla, les Fidji, Guam, les Palaos, le Panama, les Samoa, la Russie, Trinité et Tobago, les Îles Vierges américaines et le Vanuatu.

Si cette mise à jour de la liste noire n’aura aucune incidence sur la liste française des ETNC dès lors qu’elle n’a fait l’objet d’aucune modification, on relèvera toutefois, que la France n’a pas encore tiré les conséquences des deux précédentes modifications de la liste noire européenne (retrait d’Antigua-et-Barbuda en octobre 2024 ; retrait des Bahamas, des Iles Turques et Caïques, du Belize et des Seychelles en février 2024).

Rappelons que le retrait d’un pays (ou l’inclusion, le cas échéant) n’intervient pas de manière automatique, mais nécessite la publication d’un arrêté spécifique (le dernier date du 16 février 2024).

Ainsi, Antigua-et-Barbuda, les Bahamas, les Iles Turques et Caïques et le Belize devraient être retirés de la liste française des ETNC dès sa prochaine mise à jour (sans doute très prochainement, la France actualisant annuellement sa propre liste). Le retrait des Seychelles ne devrait en revanche avoir aucun impact sur la liste française, dans la mesure où elles figurent également sur la liste française des ETNC en application des critères de droit interne.

Liste grise: 2 Etats sont retirés de la liste : le Costa Rica et Curaçao. Un seul pays y est ajouté : Brunei

La liste grise comprend donc actuellement 8 pays : Antigua-et-Barbuda, Brunei, l’Eswatini, la Turquie, les Iles Vierges britanniques, le Vietnam, le Belize et les Seychelles. source: Deloitte

24 février 2025 – Hongrie : L’impôt minimal mondial sur les grandes entreprises pourrait être abandonné

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  Selon un communiqué du gouvernement hongrois, le ministre de l’économie nationale Márton Nagy envisage de réexaminer la question de l’impôt minimum mondial suite à la récente décision de l’administration Trump de retirer l’engagement des États-Unis à l’égard de l’« accord fiscal mondial de l’OCDE », c’est-à-dire la solution des deux piliers.

Le ministre Nagy a déclaré que la décision des États-Unis de se retirer de l’accord sur l’impôt minimum mondial pourrait poser des problèmes à l’UE en raison des avantages de cette mesure pour les pays non membres de l’UE, alors même que l’UE est confrontée à une « crise de compétitivité ». Il a ajouté qu’il fallait éviter la délocalisation des multinationales. source: Orbitax

23 février 2025 – Rwanda : Cotisations de retraite doublées

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  Le Rwanda a augmenté le taux de cotisation de pension de 6% à 12% du salaire brut avec effet au 1er janvier 2025. La moitié de la cotisation (6 %) est à la charge des employés et l’autre moitié à la charge des employeurs. En outre, le taux total sera porté à 14 % à partir du 1er janvier 2027, à 16 % à partir du 1er janvier 2028, à 18 % à partir du 1er janvier 2029 et à 20 % à partir du 1er janvier 2030.

L’augmentation a été effectuée par l’ordonnance présidentielle n° 086/01 du 12 décembre 2024. L’ordonnance prévoit également que les taux seront révisés, ce qui signifie que les changements de taux prévus peuvent être ajustés à l’avenir. source: Orbitax

23 février 2025 – USA : Le Registre UBO sera moins exigeant

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  Le FinCEN a l’intention de lancer cette année un processus de révision des exigences de déclaration BOI afin de réduire la charge pour les entités à faible risque, y compris de nombreuses petites entreprises américaines. source: Orbitax
22 février 2025 – Aruba : Taux et tranches de l’impôt sur le revenu des personnes physiques pour 2025

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  Le département des impôts d’Aruba a publié en janvier 2025 le tableau de l’impôt sur le revenu des personnes physiques / de l’impôt sur les salaires pour 2025. Celle-ci comprend notamment une réduction du taux de la première tranche de 10 % à 0 %, tandis que les tranches et les autres taux sont identiques à ceux de 2024. Les tranches et les taux pour 2025 sont les suivants :
  • jusqu’à 34 930 AWG – 0%
  • de 34 930 AWG à 63 904 AWG – 21 %.
  • de 63 904 AWG à 135 527 AWG – 42 %.
  • au-delà de 135 527 AWG – 52 %.

L’impôt est calculé selon les taux ci-dessus après déduction du montant exonéré d’impôt, qui est de 30 000 AWG pour 2025 (comme pour 2024).

21 février 2025 – Suisse : Échange automatique d’informations étendu aux crypto-actifs

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  Le Conseil fédéral suisse a annoncé avoir soumis le 19 février 2025 au Parlement un message visant à étendre l’échange automatique de renseignements en matière fiscale (EAR) aux crypto-actifs, qui s’appliquera à partir du 1er janvier 2026.

Le Conseil fédéral adopte le message sur l’extension de l’échange automatique international de renseignements en matière fiscale

Berne, 19.02.2025 – Lors de sa séance du 19 février 2025, le Conseil fédéral a soumis au Parlement le message relatif à l’extension de l’échange automatique de renseignements en matière fiscale (EAR) international. Cette extension, qui s’appliquera à partir du 1er janvier 2026, concerne le nouvel EAR relatif aux crypto-actifs et la modification de la norme relative à l’échange automatique de renseignements sur les comptes financiers.

En octobre 2022, l’OCDE a publié la mise à jour de la norme commune de déclaration et de diligence raisonnable pour les informations relatives aux comptes financiers (CRS) et le nouveau cadre de déclaration des crypto-actifs (CARF). Si les modifications apportées à la CRS clarifient les questions d’interprétation et tiennent compte de l’expérience pratique, le CARF réglemente la gestion des crypto-actifs et de leurs fournisseurs.

L’OCDE a adopté la norme CRS en 2014 et l’a actualisée pour la première fois. La Suisse s’est engagée à mettre en œuvre cette norme et à adopter les évolutions futures.

Parallèlement, la Suisse entend mettre en œuvre le CARF afin de combler les lacunes du mécanisme de transparence fiscale et de garantir l’égalité de traitement entre les actifs traditionnels et les institutions financières. La mise en œuvre du CARF permettra d’étendre la réglementation progressive des crypto-marchés en Suisse et contribuera à préserver la crédibilité et la réputation de la place financière suisse.

La proposition vise également à faire de la violation par négligence des obligations de diligence raisonnable, de déclaration et de divulgation une infraction et à simplifier l’inclusion de nouveaux États partenaires de l’AEOI.

Lors de la consultation qui s’est déroulée de mai à septembre 2024, le projet a été bien accueilli par la plupart des participants. Le Conseil fédéral a tenu compte de plusieurs critiques et a adapté le projet en conséquence. Il entend intégrer d’autres modifications proposées dans l’ordonnance. source: Orbitax

21 février 2025 – Sri Lanka : Augmentation d’impôts en 2025

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  Le président du Sri Lanka a prononcé le discours sur le budget pour 2025 le 17 février 2025. Les principales mesures fiscales sont entre autres :
  • L’obligation de déposer le Statement of Estimated Tax payable (SET) sera supprimée à partir de l’année d’imposition 2025/2026 ;
  • Des dispositions seront introduites pour calculer les acomptes fiscaux sur la base de l’impôt sur le revenu de l’année précédente ;
  • Les taux de l’impôt sur les plus-values (CGT) seront portés à 15 % pour les personnes physiques et les sociétés de personnes, et à 30 % pour toutes les autres entités.

Il convient également de noter que d’autres mesures clés ont été annoncées en décembre 2024, notamment une augmentation du seuil d’exonération fiscale (abattement) des particuliers, l’imposition des revenus provenant de l’exportation de services et une augmentation du taux de l’impôt sur les sociétés dans les secteurs des paris, des jeux, du tabac et des alcools.

Sous réserve d’approbation, les mesures s’appliqueront généralement à partir du 1er avril 2025. source: Orbitax

21 février 2025 – Espagne : Reconsidération des exigences de paiement anticipé de l’impôt sur le revenu des sociétés pour les grandes entreprises

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  Le 17 février 2025, l’Espagne a publié deux avis au Journal officiel annonçant que la Cour constitutionnelle a accepté d’examiner des questions relatives à la constitutionnalité des exigences de paiement anticipé de l’impôt sur le revenu des sociétés en Espagne (avis 1 et avis 2). En particulier, les questions portent sur la constitutionnalité des exigences de paiement anticipé pour les grandes entreprises dont le chiffre d’affaires a dépassé 10 millions d’euros au cours de l’année précédente, qui sont tenues de payer un impôt minimum anticipé au taux de 23 % sur les bénéfices comptables, sans tenir compte des déductions et des exonérations utilisées pour calculer l’impôt à payer dans le cadre de l’auto-évaluation. La question soulevée dans les deux questions est de savoir si ces exigences violent le principe constitutionnel de la capacité économique. Les parties concernées peuvent se présenter devant la Cour dans un délai de 15 jours à compter de la publication des avis. source: Orbitax
21 février 2025 – Litige fiscal (Google) : 326 millions d’euros pour régler un redressement fiscal en l’Italie

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  Google aurait réglé un différend fiscal avec les autorités italiennes, acceptant de payer 326 millions d’euros pour couvrir les impôts prétendument impayés de 2015 à 2019. Ce règlement comprend des pénalités, des sanctions et des intérêts. Les procureurs de Milan enquêtaient sur Google pour avoir prétendument omis de déclarer et de payer des impôts sur les revenus générés en Italie. L’enquête portait sur les recettes publicitaires et l’infrastructure numérique de Google dans le pays. En acceptant de payer les 326 millions d’euros, Google évite d’autres procédures judiciaires dans le cadre de ce litige. Google a réglé un litige fiscal similaire en 2017 en acceptant de payer 306 millions d’euros.
20 février 2025 – France / Luxembourg : Ratification du protocole à la convention fiscale

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  La France a publié au Journal officiel la loi n° 2025-139 du 17 février 2025, qui prévoit la ratification du protocole à la convention fiscale de 2018 avec le Luxembourg en matière d’impôts sur le revenu et sur la fortune. Le protocole, signé le 7 novembre 2022, prévoit une augmentation du seuil de tolérance (temps) pour les travailleurs frontaliers de 29 jours à 34 jours en vertu de la convention. Ainsi, les travailleurs transfrontaliers qui résident en France et travaillent au Luxembourg peuvent travailler 34 jours en dehors du Luxembourg sans être imposables en France (et inversement). Le protocole est le deuxième à modifier la convention. Il entrera en vigueur dès l’échange des instruments de ratification.
20 février 2025 – Aruba : Taux et tranches de l’impôt sur le revenu des personnes physiques à Aruba pour 2025

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  Le département des impôts d’Aruba a publié en janvier 2025 le tableau de l’impôt sur le revenu des personnes physiques / de l’impôt sur les salaires pour 2025. Celle-ci comprend notamment une réduction du taux de la première tranche de 10 % à 0 %, tandis que les tranches et les autres taux sont identiques à ceux de 2024. Les tranches et les taux pour 2025 sont les suivants :
  • jusqu’à 34 930 AWG – 0%
  • de 34 930 AWG à 63 904 AWG – 21 %.
  • au-delà de 63 904 AWG et jusqu’à 135 527 AWG – 42 %.
  • au-delà de 135 527 AWG – 52 %.

L’impôt est calculé selon les taux ci-dessus après déduction du montant exonéré d’impôt, qui est de 30 000 AWG pour 2025 (comme pour 2024).

19 février 2025 – Émirats Arabes Unis : Impôt minimum en 2025 aligné sur les règles de l’OCDE

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  Le Domestic Minimum Top-up Tax (DMTT) que les Émirats arabes unis (EAU) projettent d’introduire en 2025 est une mesure fiscale visant à garantir qu’un impôt minimum soit payé par les multinationales opérant dans le pays. Voici les principaux éléments à retenir :
    • Le DMTT vise à aligner la fiscalité des EAU avec les normes internationales, notamment celles établies par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans le cadre de son initiative sur le BEPS 2.0 (Base Erosion and Profit Shifting). Cela inclut l’établissement d’un taux d’imposition minimum sur les bénéfices.

    • Le DMTT impose un taux d’imposition effectif minimum de 15 % sur les bénéfices des entités à faible imposition opérant aux EAU.

    • Le DMTT s’applique aux groupes multinationaux dont les revenus annuels consolidés atteignent ou dépassent 750 millions d’euros (environ 3,1 milliards de dirhams) au cours de deux des quatre dernières années fiscales.

La taxe sera effective pour les exercices fiscaux commençant le 1er janvier 2025.

Exceptions: Les entités éligibles peuvent bénéficier d’une exclusion permettant de réduire le DMTT à zéro si elles remplissent certaines conditions, comme un chiffre d’affaires moyen inférieur à 10 millions d’euros.

19 février 2025 – Italie : Rémunération présumée du revenu pour l’emploi à l’étranger en 2025

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  L’Italie a publié le décret du 16 janvier 2025 du ministère du travail et des politiques sociales au journal officiel le 11 février 2025. Ce décret approuve le tableau des rémunérations réputées ou fictives (retribuzione convenzionale) des personnes physiques résidentes tirant un revenu d’une activité professionnelle exercée en dehors de l’Italie en 2025. La rémunération réputée est utilisée comme base pour les cotisations à la sécurité sociale italienne et l’impôt sur le revenu des personnes physiques lorsque certaines conditions sont remplies et varie en fonction du secteur d’activité et du rôle de l’employé.source: Orbitax
18 février 2025 – Chili : Réformes du système de retraite, y compris l’augmentation des cotisations patronales

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  Le 29 janvier 2025, le Congrès chilien a approuvé les réformes du système de retraite. Ces réformes sont expliquées dans un communiqué du gouvernement et comprennent notamment une augmentation des cotisations patronales. Il s’agit d’une nouvelle contribution de 7 % qui sera facturée aux employeurs en plus de la contribution actuelle de 1,5 % à l’assurance invalidité et à l’assurance vie, pour atteindre une contribution totale de 8,5 %. Cette mesure sera mise en œuvre progressivement sur une période de 9 ans, qui pourra être étendue à 11 ans sur la base d’une évaluation de la collecte. source: Orbitax
17 février 2025 – Japon : Projet de réforme fiscale

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   Le 4 février 2025, le ministère japonais des finances a publié les lois présentées lors de la 217e session de la Diète nationale (parlement), y compris le projet de loi sur la réforme fiscale pour 2025 et les documents connexes. Certaines des principales mesures du projet de loi sont résumées ci-dessous :

Impôt sur le revenu des personnes physiques :

  • Augmenter la déduction de l’impôt sur le revenu de base de 100.000 JPY, d’un maximum de 480.000 JPY à un maximum de 580.000 JPY ;
  • Augmenter le montant minimum garanti pour la déduction des revenus d’emploi de 100.000 JPY, de 550.000 JPY à 650.000 JPY ; et
  • Établir une déduction spéciale pour les parents, permettant une déduction de 630.000 JPY pour les enfants âgés de 19 à 22 ans, avec un plafond de 1,5 million JPY, et si le revenu salarial dépasse 1,5 million JPY, le montant de la déduction sera progressivement réduit ;

Imposition des sociétés :

  • Prolonger de deux ans le taux réduit de l’impôt sur les sociétés pour les PME, le taux réduit de 15 % étant maintenu sur le revenu imposable jusqu’à 8 millions JPY lorsque le revenu imposable ne dépasse pas 1 milliard JPY, et le taux réduit étant augmenté de deux points de pourcentage pour atteindre 17 % lorsque le revenu imposable dépasse 1 milliard JPY ;
  • Prolonger certains incitants pour soutenir les PME, y compris l’amortissement spécial et le système de crédit d’impôt spécial pour l’acquisition de machines et d’autres actifs ;
  • Introduire un impôt spécial de défense sur les sociétés (surtaxe) de 4 % à partir du 1er avril 2026 qui sera prélevé sur l’impôt sur les sociétés sans crédit d’impôt sur le revenu, crédit d’impôt étranger et certains autres crédits d’impôt. source: Orbitax
16 février 2025 – République Slovaque : Projet de loi pour la mise en œuvre de la DAC8

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  Le gouvernement de la République slovaque a approuvé un projet de loi pour la mise en œuvre de la directive (UE) 2023/2226 du Conseil du 17 octobre 2023 (DAC8), y compris de nouvelles obligations de déclaration et de diligence raisonnable pour les fournisseurs de services de crypto-actifs. Approuvées par le Conseil européen en octobre 2023, les dispositions de la DAC8 sont largement fondées sur le Cadre de déclaration des crypto-actifs (CARF) élaboré par l’OCDE et la Norme commune de déclaration (NCD/CRS) modifiée pour l’échange automatique d’informations relatives aux comptes financiers en matière fiscale. Les États membres de l’UE doivent adopter et publier les lois, règlements et dispositions administratives nécessaires pour se conformer à DAC8 d’ici le 31 décembre 2025, et doivent généralement appliquer les dispositions à partir du 1er janvier 2026, bien que certaines dispositions ne seront pas appliquées avant le 1er janvier 2028. source: Orbitax
15 février 2025 – Belgique : L’âge de la pension modifiée

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Depuis cette année, l’âge légal de la pension est fixé à 66 ans. Il passera à 67 ans en 2030. Les personnes qui ont une carrière suffisamment longue peuvent toutefois prendre leur pension anticipativement.

Aujourd’hui, les travailleurs qui ont commencé très tôt peuvent prétendre à une pension anticipée à partir de 60 ans après 44 années de carrière.

À partir de 2027, ils pourront le faire au terme de 42 années, mais à condition que chacune de ces années compte au moins 234 jours de travail effectif.

Les autres conditions d’âge et de carrière restent inchangées. Il sera toujours possible de prendre sa pension anticipée

– à 63 ans, après 42 années de carrière

–  à 61 ans, après 43 années de carrière

Mais à partir de 2025, une année de carrière devra compter 156 jours (six mois), contre 104 jours (quatre mois).

Il faudra aussi tenir compte de l’impact du malus pension: Si vous n’avez pas 35 années de carrière effective (de 156 jours) parmi les 44, 43 ou 42 années requises pour accéder à la pension anticipée, le montant de votre pension légale sera réduit d’un pourcentage fixe, mais évolutif, par année d’anticipation.

Le malus appliqué sera de 2% jusqu’en 2030, de 4% jusqu’en 2040, puis de 5% après 2040.

Ainsi, si vous partez par exemple à 63 ans au lieu de 66 ans, vous subirez une réduction de 2 à 5% de votre pension pour trois années (6%,12% ou 15%) !

source: L’Écho

14 février 2025 – Thaïlande : Visa en ligne pour la plupart des pays d’origine

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Depuis le 1er janvier 2025, les visiteurs du monde entier peuvent demander un visa électronique pour la Thaïlande via le site officiel www.thaievisa.go.th . Le système de visa électronique pour la Thaïlande était jusqu’à présent disponible pour les voyageurs dans certains endroits, mais il s’agit d’une expansion significative, permettant aux demandeurs de n’importe quelle partie du monde de compléter l’ensemble du processus en ligne.

94 ambassades et consulats généraux royaux thaïlandais à travers le monde garantissent ainsi une couverture complète pour les voyageurs.

13 février 2025 – Belgique : L’accord gouvernemental prévoit des mesures qui toucheront les épargnants et les investisseurs, qu’il s’agisse de taxes ou d’ajustements d’avantages fiscaux

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Plusieurs mesures touchant directement les placements, qu’il s’agisse d’épargne ou de produits financiers plus risqués. Si les contours de certaines de ces mesures sont déjà relativement précis, d’autres restent encore flous, ce qui ne donne pas (encore) une grande sécurité juridique aux particuliers désireux d’investir ou d’épargner.

Voici les grandes lignes des changements auxquels ces derniers peuvent s’attendre au cours de la législature actuelle.

  • Taxe sur les plus-values: Alors que les plus-values sur les actifs financiers étaient largement exonérées de tout impôt jusqu’à présent, l’accord de gouvernement prévoit de les taxer à hauteur de 10%, un tarif qui a évolué au fil des négociations fédérales.

    Il y aura toutefois des exonérations, un tarif progressif pour les plus-values sur des grandes participations, ainsi qu’une déductibilité des moins-values, le tout assorti de nombreuses conditions.

  • Taxe sur les comptes-titres: actuellement fixé à 0,15% lorsque les avoirs dépassent un million d’euros, il a été question d’un relèvement à 0,25%: il n’en sera finalement rien. L’accord de gouvernement se contente de mentionner que « le gouvernement examinera comment, conformément aux recommandations de la Cour des Comptes, lutter contre l’évasion de la taxe annuelle sur le compte-titres« .
  • Incitant à investir: L’ancien plan Cooreman-Declerq avait octroyé un avantage fiscal aux particuliers se portant acquéreur d’actions d’entreprises belges augmentant leur capital. Actuellement, il existe déjà un régime dit de « tax shelter » au profit des entreprises débutantes ou en croissance: les investisseurs qui montent au capital de ces sociétés ont droit à une réduction d’impôt de 30% ou 45% (en cas de micro-entreprise) du montant investi. Il est question de revisiter ces incitants fiscaux et prévoir une réduction d’impôt unique censée diriger l’épargne vers les actions d’entreprises. Mais aucun détail à ce sujet n’a encore été dévoilé.
  • Taxe boursière:  les règles actuelles aboutissent à des effets pervers, où la taxe incite parfois les Belges à opter pour des fonds étrangers plutôt que pour des fonds de droit belge. « La taxe sur les transactions boursières sera modernisée et simplifiée ».
  • Comptes d’épargne: L’Arizona se prépare à voir la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) condamner à nouveau la Belgique pour la fiscalité des comptes d’épargne, ce qui l’obligera à modifier son régime fiscal actuel.

    Pour rappel, l’Europe considère que l’avantage fiscal des dépôts d’épargne réglementés, à savoir l’exonération de précompte sur les intérêts jusqu’à 1.020 euros (en 2024, plafond indexé à 1.050 euros en 2025) et le taux de 15% au lieu de 30% sur ce qui dépasse ce plafond, est un frein à la libre concurrence des banques étrangères, qui ne peuvent pas se plier aux conditions très spécifiques de la réglementation belge sur les livrets, dont la double structure de rémunération obligatoire, avec un taux d’intérêt de base et une prime de fidélité.

    En cas de condamnation par la Cour de justice de l’Union européenne, dans un délai de trois mois, une proposition pour une solution budgétairement neutre concernant le régime d’exonération des revenus provenant des dépôts d’épargne, sera faite, dans laquelle les réductions et exonérations fiscales en vigueur seront harmonisées, offrant ainsi plus de liberté au contribuable », prévoit l’accord de gouvernement.

    Impossible d’en déduire la solution qui pourrait être proposée par le ministre des Finances, Jan Jambon. Mais la fiscalité des comptes d’épargne est appelée à évoluer sous la pression de l’Europe.  source: L’Écho

12 février 2025 – France (Litige fiscal) : Report en arrière des pertes ne peut être utilisé à la suite d’une transformation de l’activité commerciale

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La Cour administrative d’appel de Toulouse a rendu une décision le 14 novembre 2024 concernant la capacité d’une société à reporter en arrière des pertes suite à une transformation d’une activité commerciale réelle.

L’affaire concernait Immofaq, une société française, qui cherchait à reporter une perte subie en 2013 sur son revenu imposable de 2012. L’administration fiscale a rejeté la demande en raison d’un changement important dans l’activité de l’entreprise. Immofaq a vendu son entreprise en novembre 2012 et a décidé de changer de nom, de siège social et d’objet social en décembre 2012, passant d’une activité manufacturière à une activité immobilière.

Immofaq a toutefois fait valoir que ces changements n’équivalaient pas à une modification de la personnalité juridique étant donné que son numéro d’identification au registre des entreprises n’avait pas été modifié et que, par conséquent, sa demande de report en arrière des pertes devait être acceptée.

Le tribunal administratif de Montpellier a rejeté la position d’Immofaq, qui a ensuite fait appel devant la cour administrative d’appel de Toulouse. Dans sa décision, la Cour administrative d’appel a rejeté l’appel d’Immofaq, estimant que les changements reflétaient une transformation de son activité réelle telle qu’elle empêchait de considérer la société appelante comme étant, avant et après cette transformation, la même société au sens des dispositions pertinentes en matière de report en arrière des pertes.

Ces changements ont empêché la société d’utiliser le report rétrospectif des pertes fiscales. source: Orbitax

11 février 2025 – UE/Meta : Amende de 251 millions d’euros pour une violation de données en 2018

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Les autorités européennes de protection de la vie privée ont infligé lundi des amendes d’un montant total de 251 millions d’euros au propriétaire de Facebook, Meta, après une enquête sur une violation de données survenue en 2018 sur la plateforme de médias sociaux qui a exposé des millions de comptes.

La Commission irlandaise de protection des données a émis ces sanctions après avoir conclu son enquête sur la violation, lorsque des pirates ont accédé aux comptes d’utilisateurs en exploitant des bugs dans le code de la plateforme qui leur ont permis de voler des clés numériques, appelées « jetons d’accès ».

En vertu du régime strict de protection de la vie privée des 27 pays de l’UE, l’organisme de surveillance irlandais est le principal régulateur de la vie privée de Meta, car le siège régional de la société est basé à Dublin.

L’organisme de surveillance a émis des réprimandes et des « sanctions administratives » d’une valeur de 251 millions d’euros après avoir constaté de multiples infractions aux règles, connues sous le nom de Règlement général sur la protection des données. source: Euronews

10 février 2025 – France : Les hauts revenus devront payer un acompte fiscal dès 2025

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Il représentera 95% de la contribution due. L’estimation sera à la charge du contribuable et pourra déboucher sur une pénalité en cas d’erreur ou d’oubli.

La loi de finances adoptée ce 5 février a permis de valider le mécanisme d’une contribution différentielle sur les hauts revenus (article 3), soit au-delà de 250.000 euros pour un célibataire et du double pour un couple.

Le dispositif vise à imposer ces foyers à taux moyen d’au moins 20%. Si ce n’est pas le cas, ils devront régler une contribution différentielle pour atteindre ce seuil.

Si l’application de cette ponction se limitera aux revenus de 2025 (alors que l’ancienne version prévoyait une extension jusqu’à 2026), une petite nouveauté est apparue concernant le mode règlement.

Un acompte de 95% dès 2025: Étant appliquée aux revenus de 2025, cette imposition ne pourra être soldée qu’en 2026. Toutefois, afin de permettre à l’État d’en encaisser l’essentiel du produit dès cette année, un système d’acompte a été mis en place.

Correspondant à 95% de la contribution, il devra être réglé entre le 1er et le 15 décembre 2025. source: Le revenu

09 février 2025 – France : Impôts sur les revenus 2024 _ le nouveau barème revalorisé de 1,8%

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Si le barème progressif de l’impôt sur le revenu conserve ses 5 tranches de 0% à 45%, l’ensemble de ses limites ont été comme chaque année revalorisée pour neutraliser les effets de l’inflation sur le niveau d’imposition des ménages.

La revalorisation a été fixée à 1,8% (au lieu de 2% prévus dans le texte initial du mois de décembre), soit au même niveau que l’évolution des prix évaluée par l’INSEE pour 2024.

Ainsi, un célibataire comptant une part de quotient familial sera exonéré d’impôt si son revenu net imposable de 2024 est inférieur à 11 497€ (au lieu de 11 294€ pour l’imposition des revenus de 2023).

Les plafonds et limites qui y sont associés (par exemple, déduction de 10% sur les salaires, abattement de 10% sur les retraites, décote, abattement pour les personnes âgées ou invalides, déduction des frais d’accueil d’une personne âgée), ainsi que l’avantage procuré par le quotient familial sont revalorisés dans la même proportion soit 1,8%. source: Le revenu

08 février 2025 – Inde : Budget 2025-2026

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Le 1er février 2025, la ministre indienne des finances, Nirmala Sitharaman, a présenté le budget de l’Union pour 2025-2026. Les principales mesures fiscales proposées sont les suivantes

L’encouragement de la conformité volontaire par l’extension du délai de dépôt des déclarations mises à jour pour toute année d’évaluation de la limite actuelle de deux ans à quatre ans, avec (entre autres) :

  • Impôt supplémentaire à payer est égal à 25 % du total de l’impôt et des intérêts dus sur les revenus supplémentaires en cas de dépôt d’une déclaration actualisée dans les 12 mois suivant la fin de l’exercice d’évaluation concerné (règle existante) ;
  • Impôt supplémentaire à payer est égal à 50 % du total de l’impôt et des intérêts dus sur les revenus supplémentaires lors du dépôt d’une déclaration actualisée au cours de la période de 12 à 24 mois à compter de la fin de l’exercice d’évaluation concerné (règle actuelle) ;
  • lmpôt supplémentaire à payer est égal à 60 % du total de l’impôt et des intérêts dus sur les revenus supplémentaires lors du dépôt d’une déclaration actualisée au cours de la période de 24 mois à 36 mois à compter de la fin de l’exercice d’évaluation concerné (nouvelle règle) ; et
  • lmpôt supplémentaire à payer est égal à 70 % du total de l’impôt et des intérêts dus sur les revenus supplémentaires lors du dépôt d’une déclaration actualisée au cours de la période de 36 mois à 48 mois à compter de la fin de l’exercice d’évaluation concerné (nouvelle règle) ;
  • Prolongation de cinq ans de l’exonération fiscale de trois ans (déduction de 100 % des bénéfices et des gains) pour les jeunes entreprises au titre de la section 80-IAC de la loi relative à l’impôt sur le revenu, de sorte qu’elle soit accessible aux jeunes entreprises constituées avant le 1er avril 2030;
  • L’extension de l’exonération fiscale sur les intérêts, les dividendes et les plus-values des investissements réalisés par les fonds souverains, les fonds de pension, etc. dans les infrastructures, pour les investissements réalisés jusqu’au 31 mars 2030. source: Orbitax
07 février 2025 – France : PLF 2025_Augmentation possible de la taxe départementale 

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L’article 116 de la loi de finances pour 2025 (qui vient ajouter un article 1594 F septies, II au CGI) introduit la possibilité, pour les conseils départementaux, par dérogation à l’article 1594 D du CGI, de relever le taux de la taxe sur la publicité foncière ou du droit d’enregistrement au-delà du plafond actuel de 4,5 % sans excéder 5 %.

Pour rappel,  ce taux de 4, 5 % est adopté par la majorité des départements, sauf l’Indre, le Morbihan et Mayotte qui appliquent le taux de droit commun de 3,8 %.

Champ d’application et taux: Cette possibilité s’appliquerait, de façon temporaire, aux actes authentiques signés entre le 1er avril 2025 et le 31 mars 2028.

À noter que cette augmentation ne concerne pas l’acquisition d’une résidence principale par des primo-accédants tels que définis par le code de la construction et de l’habitation.

En pratique, sauf engagement de construire et de revendre pris dans l’acte d’acquisition, le taux global passerait :

  • de 5,80665 % à 6,31850 %, s’agissant des immeubles de plus de 5 ans (ou des terrains à bâtir) situés en dehors de l’Ile de France ; et
  • de 6,400665 % à 6,91850 %, s’agissant des immeubles professionnels de plus de 5 ans (ou des terrains à bâtir) situés dans l’Ile de France. source: Deloitte
06 février 2025 – France : PLF et PLFSS 2025_Augmentation de la contribution patronale sur les actions gratuites et changements en matière de BSPCE

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Pour rappel, la valeur des actions gratuites dites « qualifiées » en application des dispositions du Code de commerce, définitivement acquises après la période d’acquisition, n’est pas soumise aux charges patronales applicables à la rémunération ordinaire, mais à une contribution patronale spécifique. Depuis 2018, cette contribution est fixée à 20 %. Antérieurement à 2015 et en 2017, ce taux était de 30 %.

Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2025, actuellement soumis à l’examen du Conseil constitutionnel, prévoit une augmentation de la contribution patronale sur les actions gratuites, passant de 20 % à 30 %. Cette mesure devrait probablement être validée par le Conseil constitutionnel et contribuer à une moindre attractivité de la France ; les recettes devraient selon l’expérience passée décroitre. source: Deloitte

04 février 2025 – Canada : Report de l’augmentation du taux d’inclusion des gains en capital à 2026

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L’Agence du revenu du Canada a annoncé que le gouvernement fédéral reportait l’augmentation du taux d’inclusion des plus-values du 25 juin 2024 au 1er janvier 2026. Cela comprend une augmentation du taux d’inclusion de la moitié aux deux tiers sur les gains en capital annuels supérieurs à 250 000 CAD réalisés par les particuliers et sur tous les gains en capital réalisés par les sociétés et la plupart des types de fiducies.

Pour que la plupart des Canadiens de la classe moyenne ne paient pas plus d’impôts une fois que le taux d’inclusion des plus-values aura été relevé, le gouvernement maintiendra ou améliorera les exonérations de plus-values existantes tout en créant une nouvelle mesure d’incitation à l’investissement.

Les exonérations de plus-values maintenues et créées sont les suivantes :

  • Le maintien de l’exonération pour résidence principale, afin que les Canadiens ne paient pas d’impôt sur les plus-values lorsqu’ils vendent leur maison. Tout montant gagné lors de la vente de leur logement restera exonéré d’impôt.
  • Un nouveau seuil annuel de 250 000 $ pour les Canadiens, à compter du 1er janvier 2026, afin que les personnes qui réalisent des gains en capital modestes continuent de bénéficier de l’actuel taux d’inclusion de moitié. Les gains en capital, y compris sur la vente d’une propriété secondaire, comme un chalet, seront admissibles au seuil annuel de 250 000 $, ce qui signifie qu’un couple qui vend un chalet avec un gain en capital de 500 000 $ ne paiera pas plus d’impôt.
  • Augmentation de l’exonération cumulative des gains en capital à 1,25 million de dollars, à compter du 25 juin 2024, par rapport au montant actuel de 1 016 836 dollars sur la vente d’actions de petites entreprises et de biens agricoles et de pêche. Grâce à cette augmentation, les Canadiens dont les gains en capital admissibles sont inférieurs à 2,25 millions de dollars paieront moins d’impôt et seront mieux lotis, même après l’augmentation du taux d’inclusion le 1er janvier 2026.
  • Un nouvel incitatif pour les entrepreneurs canadiens, afin d’encourager l’esprit d’entreprise en réduisant le taux d’inclusion à un tiers sur un maximum à vie de 2 millions de dollars de gains en capital admissibles. Cette incitation prendrait effet à partir de l’année fiscale 2025 et le plafond augmenterait de 400 000 dollars chaque année, pour atteindre 2 millions de dollars en 2029. Combinée à la nouvelle exonération cumulative des plus-values de 1,25 million de dollars, cette mesure incitative, lorsqu’elle sera pleinement mise en œuvre, permettra aux entrepreneurs de payer moins d’impôts et d’être mieux lotis sur des plus-values pouvant atteindre 6,25 millions de dollars.
03 février 2025 – Norvège : Mesures fiscales pour soutenir les fonds communs de placement

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Le ministère norvégien des finances a annoncé des mesures fiscales proposées pour soutenir les fonds communs de placement. Ces mesures sont au nombre de deux :

prévoir une exonération fiscale sur les revenus d’intérêts des fonds afin d’éviter la double imposition dans le cadre des règles actuelles, qui imposent les revenus d’intérêts au niveau du fonds et au niveau des détenteurs de parts ; et étendre l’exonération fiscale sur les investissements hors EEE pour inclure une exonération sur les dividendes de sociétés basées en dehors de l’EEE et sur les instruments financiers dont l’objet sous-jacent est une action, en plus de l’exonération actuelle sur les plus-values provenant de la vente d’actions de ces sociétés (l’exonération sur les dividendes, les actions, etc. ne s’applique pas aux sociétés des pays à faible fiscalité). Une consultation publique sur les mesures fiscales proposées se termine le 30 avril 2025. source: Orbitax

02 février 2025 – Argentine : Bases minimales et maximales des cotisations salariales à la sécurité sociale pour février 2025

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L’Argentine a fixé l’assiette minimale et maximale des cotisations de sécurité sociale au salaire mensuel à 91 975,48 ARS et 2 989 160,00 ARS, respectivement, à compter du 1er février 2025. Les assiettes minimales et maximales s’appliquent à la part salariale des cotisations de sécurité sociale, qui s’élèvent ensemble à 17 %. Les cotisations patronales ne sont pas plafonnées. 
01 février 2025 – Nouvelle-Zélande : Lancement d’un visa Nomade Digital

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Un visa de nomade numérique est offert en Nouvelle-Zélande; les exigences sont :
  • Vous pouvez travailler et visiter pendant un total de 90 jours
  • Votre travail à distance ne peut pas être effectué pour une entreprise basée en Nouvelle-Zélande
  • Si vous êtes travailleur indépendant, vos clients doivent être à l’étranger
  • Votre travail fait partie d’un séjour de vacances ou d’une excursion de vacances
  • Les circonstances n’exigent pas que les travailleurs soient en Nouvelle-Zélande pour représenter des entreprises étrangères
  • Vous ne fournissez pas de biens ou de services à des clients en Nouvelle-Zélande
  • Vous n’avez pas d’espace de travail physique dans le pays

Le séjour peut aller jusqu’à 12 mois. Aucun montant spécifique n’est établi pour les exigences financières; cependant le candidat doit pouvoir subvenir à ses besoins selon le niveau de vie local. 

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