News fiscales dans le Monde
28 février 2025 – Brésil : Système de classification des contribuables (de A+ à D) en fonction de leur respect des réglementations fiscales
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Le Brésil a lancé le programme pilote Receita Sintonia afin d’encourager les entreprises et les organisations à but non lucratif à améliorer leur conformité fiscale. Le programme est établi par l’ordonnance RFB n° 511 du 19 février 2025, qui prévoit un système de classification des contribuables (de A+ à D) en fonction de leur respect des réglementations fiscales, en tenant compte du degré de conformité d’un contribuable dans quatre domaines principaux, à savoir l’enregistrement, la déclaration, la cohérence et le paiement.
Ceux qui obtiennent la meilleure note (A+) peuvent bénéficier de certains avantages tels que des remboursements d’impôts plus rapides, un meilleur service à la clientèle et l’accès à des formations exclusives. Le programme est conçu pour améliorer la conformité, réduire les litiges fiscaux et promouvoir la transparence du système fiscal brésilien. source: Orbitax
27 février 2025 – Malaisie : Nouveau salaire minimum pour 2025
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La mise en œuvre de la nouvelle structure salariale se déroulera en deux phases :
- Phase 1 – 1er février 2025 : Les entreprises de cinq employés ou plus ou celles œuvrant dans le domaine des services professionnels, quelle que soit la taille de leur effectif, doivent se conformer immédiatement au nouveau tarif.
- Phase 2 – 1er août 2025 : Toutes les entreprises restantes, y compris les petites entreprises de moins de cinq employés , devront adopter le nouveau salaire minimum.
La structure du salaire minimum ajuste également les taux journaliers en fonction du nombre de jours de travail par semaine :
- 6 jours ouvrables par semaine : 65,38 ringgit par jour
- 5 jours ouvrables par semaine : 78,46 ringgit par jour
- 4 jours ouvrables par semaine : 98,08 ringgit par jour
Pour ceux qui travaillent à l’heure, le salaire minimum s’élève désormais à 8,72 ringgits par heure.
La nouvelle politique salariale complète également l’objectif de la Malaisie de devenir une nation à revenu élevé d’ici 2030. source: Asean Briefing
27 février 2025 – Géorgie : Nouveau programme CBI
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La Géorgie propose trois voies d’investissement :
- Investissement commercial de 3 millions d’euros (obligatoire pour l’emploi de 10 travailleurs locaux)
- Contribution remboursable de 2 millions d’euros (bloquée pour 5 ans)
- Contribution directe de 250 000 € (tarif promotionnel en vigueur)
Aucune vérification de la source des fonds n’est requise; cependant le programme semble actuellement axé sur la Chine, mais les ressortissants taïwanais sont explicitement exclus.
Le programme est géré par Georgia Growth Fund LLC (GGF), qui a pour mandat ambitieux d’attirer 1 milliard de dollars d’investissements chinois sur cinq ans. source: LibertyMundo
26 février 2025 – USA : Nouvelle Gold Card pour offrir la résidence aux fortunés
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Des programmes similaires existent déjà dans d’autres pays. Par exemple, aux États-Unis, le programme EB-5 a été créé par le Congrès en 1990 pour générer des investissements étrangers et sont accessibles aux personnes qui dépensent environ 1 million de dollars dans une entreprise qui emploie au moins 10 personnes aux États-Unis. De même, des pays comme le Portugal, l’Espagne, la Grèce, les Émirats, offrent des « Golden Visas » aux investisseurs immobiliers.
Objectifs potentiels de la nouvelle Gold Card:
- Attirer les investissements : En offrant une voie accélérée vers la résidence permanente, les États-Unis pourraient attirer des investisseurs étrangers riches, qui pourraient injecter des capitaux dans l’économie américaine.
- Stimuler l’économie : Les détenteurs de cette « Gold Card » pourraient être tenus d’investir dans des projets spécifiques, comme l’immobilier, les entreprises locales ou les infrastructures, ce qui pourrait créer des emplois et stimuler la croissance économique.
- Simplifier les procédures : Pour les riches, les procédures d’immigration peuvent être complexes et longues. Une « Gold Card » pourrait offrir un processus simplifié et accéléré.
Critiques et préoccupations :
- Inégalités : Un tel programme pourrait être perçu comme favorisant les riches au détriment des autres catégories de migrants, ce qui pourrait exacerber les inégalités sociales.
- Sécurité : Il y aurait des préoccupations concernant la vérification des antécédents des candidats, pour s’assurer que seules des personnes respectueuses des lois bénéficient de ce programme.
- Impact sur le marché : Un afflux soudain de riches investisseurs pourrait avoir des effets secondaires sur le marché immobilier, en faisant augmenter les prix et en rendant l’accession à la propriété plus difficile pour les résidents locaux.
26 février 2025 – Arabie Saoudite : Exigences en matière de déclaration des bénéficiaires effectifs (UBO)
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Aux fins des nouvelles exigences, un bénéficiaire effectif est défini comme une personne physique qui :
- détient directement ou indirectement au moins 25 % du capital d’une société ;
- contrôle directement ou indirectement au moins 25 % des droits de vote d’une société ;
- a la capacité de nommer ou de révoquer le directeur d’une société ou la majorité des membres de son conseil d’administration ou son président ;
- a la capacité d’influencer directement ou indirectement les décisions d’une société ; ou
- est le représentant statutaire (légal) d’une personne morale qui répond à l’un des critères ci-dessus.
Si aucune personne ne répond à ces critères, le directeur, le membre du conseil d’administration ou le président de la société est considéré comme le bénéficiaire effectif.
Toutes les sociétés opérant en Arabie saoudite, y compris les sociétés étrangères, sont tenues de divulguer des informations sur leurs bénéficiaires effectifs lors de leur enregistrement, ces informations devant être confirmées chaque année. Les sociétés sont également tenues de tenir un registre des bénéficiaires effectifs à cet effet. Toutefois, les sociétés anonymes cotées en bourse, les entreprises d’État et les sociétés en cours de liquidation judiciaire en sont exemptées.
Les sociétés existantes ont jusqu’à la prochaine échéance annuelle de confirmation des données pour se conformer à ces exigences. Le non-respect de ces nouvelles exigences peut entraîner des amendes allant jusqu’à 500 000 SAR ou d’autres sanctions prévues par la loi sur les sociétés.
25 février 2025 – Bulgarie : Augmentation de la base mensuelle maximale de la sécurité sociale en 2025
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Il convient de noter que l’Agence nationale bulgare des revenus a récemment publié un avis sur l’application de la législation en matière de sécurité sociale pour 2025, indiquant notamment qu’aucune modification n’a été apportée aux valeurs maximales et minimales de la base. Après l’approbation de la législation budgétaire actualisée, un avis actualisé sera publié. source: Orbitax
25 février 2025 – Canada : Le budget 2025-26 de la Nouvelle-Écosse comprend une réduction du taux d’imposition pour les petites entreprises
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25 février 2025 – Rwanda : Augmentation de l’impôt sur les plus-values d’actions envisagée
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24 février 2025 – Pays-Bas : Nouvelles règles de classification fiscale des entités néerlandaises
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La loi sur la classification fiscale contient une disposition dite « d’attribution fiscale » aux fins de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, qui a également un effet sur d’autres lois fiscales, notamment l’impôt sur le revenu des sociétés, la retenue à la source sur les dividendes et la retenue à la source conditionnelle. En vertu de cette disposition, les actifs et les passifs ainsi que les produits et les charges, respectivement les coûts, doivent être attribués aux participants de l’entité transparente sur le plan fiscal, néerlandaise ou étrangère, au prorata des droits de chaque participant. L’introduction de cette disposition renforce la transparence fiscale des entités transparentes sur le plan fiscal, tant néerlandaises qu’étrangères, ce qui est utile. source: Loyens & Loeff
24 février 2025 – Monde : Mise à jour de la liste en date du 18 février 2025
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La liste noire comprend donc actuellement toujours 11 pays : les Samoa américaines, Anguilla, les Fidji, Guam, les Palaos, le Panama, les Samoa, la Russie, Trinité et Tobago, les Îles Vierges américaines et le Vanuatu.
Si cette mise à jour de la liste noire n’aura aucune incidence sur la liste française des ETNC dès lors qu’elle n’a fait l’objet d’aucune modification, on relèvera toutefois, que la France n’a pas encore tiré les conséquences des deux précédentes modifications de la liste noire européenne (retrait d’Antigua-et-Barbuda en octobre 2024 ; retrait des Bahamas, des Iles Turques et Caïques, du Belize et des Seychelles en février 2024).
Rappelons que le retrait d’un pays (ou l’inclusion, le cas échéant) n’intervient pas de manière automatique, mais nécessite la publication d’un arrêté spécifique (le dernier date du 16 février 2024).
Ainsi, Antigua-et-Barbuda, les Bahamas, les Iles Turques et Caïques et le Belize devraient être retirés de la liste française des ETNC dès sa prochaine mise à jour (sans doute très prochainement, la France actualisant annuellement sa propre liste). Le retrait des Seychelles ne devrait en revanche avoir aucun impact sur la liste française, dans la mesure où elles figurent également sur la liste française des ETNC en application des critères de droit interne.
Liste grise: 2 Etats sont retirés de la liste : le Costa Rica et Curaçao. Un seul pays y est ajouté : Brunei
La liste grise comprend donc actuellement 8 pays : Antigua-et-Barbuda, Brunei, l’Eswatini, la Turquie, les Iles Vierges britanniques, le Vietnam, le Belize et les Seychelles. source: Deloitte
24 février 2025 – Hongrie : L’impôt minimal mondial sur les grandes entreprises pourrait être abandonné
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Le ministre Nagy a déclaré que la décision des États-Unis de se retirer de l’accord sur l’impôt minimum mondial pourrait poser des problèmes à l’UE en raison des avantages de cette mesure pour les pays non membres de l’UE, alors même que l’UE est confrontée à une « crise de compétitivité ». Il a ajouté qu’il fallait éviter la délocalisation des multinationales. source: Orbitax
23 février 2025 – Rwanda : Cotisations de retraite doublées
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L’augmentation a été effectuée par l’ordonnance présidentielle n° 086/01 du 12 décembre 2024. L’ordonnance prévoit également que les taux seront révisés, ce qui signifie que les changements de taux prévus peuvent être ajustés à l’avenir. source: Orbitax
23 février 2025 – USA : Le Registre UBO sera moins exigeant
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22 février 2025 – Aruba : Taux et tranches de l’impôt sur le revenu des personnes physiques pour 2025
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- jusqu’à 34 930 AWG – 0%
- de 34 930 AWG à 63 904 AWG – 21 %.
- de 63 904 AWG à 135 527 AWG – 42 %.
- au-delà de 135 527 AWG – 52 %.
L’impôt est calculé selon les taux ci-dessus après déduction du montant exonéré d’impôt, qui est de 30 000 AWG pour 2025 (comme pour 2024).
21 février 2025 – Suisse : Échange automatique d’informations étendu aux crypto-actifs
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Le Conseil fédéral adopte le message sur l’extension de l’échange automatique international de renseignements en matière fiscale
Berne, 19.02.2025 – Lors de sa séance du 19 février 2025, le Conseil fédéral a soumis au Parlement le message relatif à l’extension de l’échange automatique de renseignements en matière fiscale (EAR) international. Cette extension, qui s’appliquera à partir du 1er janvier 2026, concerne le nouvel EAR relatif aux crypto-actifs et la modification de la norme relative à l’échange automatique de renseignements sur les comptes financiers.
En octobre 2022, l’OCDE a publié la mise à jour de la norme commune de déclaration et de diligence raisonnable pour les informations relatives aux comptes financiers (CRS) et le nouveau cadre de déclaration des crypto-actifs (CARF). Si les modifications apportées à la CRS clarifient les questions d’interprétation et tiennent compte de l’expérience pratique, le CARF réglemente la gestion des crypto-actifs et de leurs fournisseurs.
L’OCDE a adopté la norme CRS en 2014 et l’a actualisée pour la première fois. La Suisse s’est engagée à mettre en œuvre cette norme et à adopter les évolutions futures.
Parallèlement, la Suisse entend mettre en œuvre le CARF afin de combler les lacunes du mécanisme de transparence fiscale et de garantir l’égalité de traitement entre les actifs traditionnels et les institutions financières. La mise en œuvre du CARF permettra d’étendre la réglementation progressive des crypto-marchés en Suisse et contribuera à préserver la crédibilité et la réputation de la place financière suisse.
La proposition vise également à faire de la violation par négligence des obligations de diligence raisonnable, de déclaration et de divulgation une infraction et à simplifier l’inclusion de nouveaux États partenaires de l’AEOI.
Lors de la consultation qui s’est déroulée de mai à septembre 2024, le projet a été bien accueilli par la plupart des participants. Le Conseil fédéral a tenu compte de plusieurs critiques et a adapté le projet en conséquence. Il entend intégrer d’autres modifications proposées dans l’ordonnance. source: Orbitax
21 février 2025 – Sri Lanka : Augmentation d’impôts en 2025
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- L’obligation de déposer le Statement of Estimated Tax payable (SET) sera supprimée à partir de l’année d’imposition 2025/2026 ;
- Des dispositions seront introduites pour calculer les acomptes fiscaux sur la base de l’impôt sur le revenu de l’année précédente ;
- Les taux de l’impôt sur les plus-values (CGT) seront portés à 15 % pour les personnes physiques et les sociétés de personnes, et à 30 % pour toutes les autres entités.
Il convient également de noter que d’autres mesures clés ont été annoncées en décembre 2024, notamment une augmentation du seuil d’exonération fiscale (abattement) des particuliers, l’imposition des revenus provenant de l’exportation de services et une augmentation du taux de l’impôt sur les sociétés dans les secteurs des paris, des jeux, du tabac et des alcools.
Sous réserve d’approbation, les mesures s’appliqueront généralement à partir du 1er avril 2025. source: Orbitax
21 février 2025 – Espagne : Reconsidération des exigences de paiement anticipé de l’impôt sur le revenu des sociétés pour les grandes entreprises
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21 février 2025 – Litige fiscal (Google) : 326 millions d’euros pour régler un redressement fiscal en l’Italie
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20 février 2025 – France / Luxembourg : Ratification du protocole à la convention fiscale
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20 février 2025 – Aruba : Taux et tranches de l’impôt sur le revenu des personnes physiques à Aruba pour 2025
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- jusqu’à 34 930 AWG – 0%
- de 34 930 AWG à 63 904 AWG – 21 %.
- au-delà de 63 904 AWG et jusqu’à 135 527 AWG – 42 %.
- au-delà de 135 527 AWG – 52 %.
L’impôt est calculé selon les taux ci-dessus après déduction du montant exonéré d’impôt, qui est de 30 000 AWG pour 2025 (comme pour 2024).
19 février 2025 – Émirats Arabes Unis : Impôt minimum en 2025 aligné sur les règles de l’OCDE
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Le DMTT vise à aligner la fiscalité des EAU avec les normes internationales, notamment celles établies par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans le cadre de son initiative sur le BEPS 2.0 (Base Erosion and Profit Shifting). Cela inclut l’établissement d’un taux d’imposition minimum sur les bénéfices.
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Le DMTT impose un taux d’imposition effectif minimum de 15 % sur les bénéfices des entités à faible imposition opérant aux EAU.
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Le DMTT s’applique aux groupes multinationaux dont les revenus annuels consolidés atteignent ou dépassent 750 millions d’euros (environ 3,1 milliards de dirhams) au cours de deux des quatre dernières années fiscales.
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La taxe sera effective pour les exercices fiscaux commençant le 1er janvier 2025.
Exceptions: Les entités éligibles peuvent bénéficier d’une exclusion permettant de réduire le DMTT à zéro si elles remplissent certaines conditions, comme un chiffre d’affaires moyen inférieur à 10 millions d’euros.
19 février 2025 – Italie : Rémunération présumée du revenu pour l’emploi à l’étranger en 2025
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18 février 2025 – Chili : Réformes du système de retraite, y compris l’augmentation des cotisations patronales
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17 février 2025 – Japon : Projet de réforme fiscale
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Impôt sur le revenu des personnes physiques :
- Augmenter la déduction de l’impôt sur le revenu de base de 100.000 JPY, d’un maximum de 480.000 JPY à un maximum de 580.000 JPY ;
- Augmenter le montant minimum garanti pour la déduction des revenus d’emploi de 100.000 JPY, de 550.000 JPY à 650.000 JPY ; et
- Établir une déduction spéciale pour les parents, permettant une déduction de 630.000 JPY pour les enfants âgés de 19 à 22 ans, avec un plafond de 1,5 million JPY, et si le revenu salarial dépasse 1,5 million JPY, le montant de la déduction sera progressivement réduit ;
Imposition des sociétés :
- Prolonger de deux ans le taux réduit de l’impôt sur les sociétés pour les PME, le taux réduit de 15 % étant maintenu sur le revenu imposable jusqu’à 8 millions JPY lorsque le revenu imposable ne dépasse pas 1 milliard JPY, et le taux réduit étant augmenté de deux points de pourcentage pour atteindre 17 % lorsque le revenu imposable dépasse 1 milliard JPY ;
- Prolonger certains incitants pour soutenir les PME, y compris l’amortissement spécial et le système de crédit d’impôt spécial pour l’acquisition de machines et d’autres actifs ;
- Introduire un impôt spécial de défense sur les sociétés (surtaxe) de 4 % à partir du 1er avril 2026 qui sera prélevé sur l’impôt sur les sociétés sans crédit d’impôt sur le revenu, crédit d’impôt étranger et certains autres crédits d’impôt. source: Orbitax
16 février 2025 – République Slovaque : Projet de loi pour la mise en œuvre de la DAC8
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15 février 2025 – Belgique : L’âge de la pension modifiée
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Aujourd’hui, les travailleurs qui ont commencé très tôt peuvent prétendre à une pension anticipée à partir de 60 ans après 44 années de carrière.
À partir de 2027, ils pourront le faire au terme de 42 années, mais à condition que chacune de ces années compte au moins 234 jours de travail effectif.
Les autres conditions d’âge et de carrière restent inchangées. Il sera toujours possible de prendre sa pension anticipée
– à 63 ans, après 42 années de carrière
– à 61 ans, après 43 années de carrière
Mais à partir de 2025, une année de carrière devra compter 156 jours (six mois), contre 104 jours (quatre mois).
Il faudra aussi tenir compte de l’impact du malus pension: Si vous n’avez pas 35 années de carrière effective (de 156 jours) parmi les 44, 43 ou 42 années requises pour accéder à la pension anticipée, le montant de votre pension légale sera réduit d’un pourcentage fixe, mais évolutif, par année d’anticipation.
Le malus appliqué sera de 2% jusqu’en 2030, de 4% jusqu’en 2040, puis de 5% après 2040.
Ainsi, si vous partez par exemple à 63 ans au lieu de 66 ans, vous subirez une réduction de 2 à 5% de votre pension pour trois années (6%,12% ou 15%) !
source: L’Écho
14 février 2025 – Thaïlande : Visa en ligne pour la plupart des pays d’origine
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Depuis le 1er janvier 2025, les visiteurs du monde entier peuvent demander un visa électronique pour la Thaïlande via le site officiel www.thaievisa.go.th . Le système de visa électronique pour la Thaïlande était jusqu’à présent disponible pour les voyageurs dans certains endroits, mais il s’agit d’une expansion significative, permettant aux demandeurs de n’importe quelle partie du monde de compléter l’ensemble du processus en ligne.
94 ambassades et consulats généraux royaux thaïlandais à travers le monde garantissent ainsi une couverture complète pour les voyageurs.
13 février 2025 – Belgique : L’accord gouvernemental prévoit des mesures qui toucheront les épargnants et les investisseurs, qu’il s’agisse de taxes ou d’ajustements d’avantages fiscaux
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Voici les grandes lignes des changements auxquels ces derniers peuvent s’attendre au cours de la législature actuelle.
- Taxe sur les plus-values: Alors que les plus-values sur les actifs financiers étaient largement exonérées de tout impôt jusqu’à présent, l’accord de gouvernement prévoit de les taxer à hauteur de 10%, un tarif qui a évolué au fil des négociations fédérales.
Il y aura toutefois des exonérations, un tarif progressif pour les plus-values sur des grandes participations, ainsi qu’une déductibilité des moins-values, le tout assorti de nombreuses conditions.
- Taxe sur les comptes-titres: actuellement fixé à 0,15% lorsque les avoirs dépassent un million d’euros, il a été question d’un relèvement à 0,25%: il n’en sera finalement rien. L’accord de gouvernement se contente de mentionner que « le gouvernement examinera comment, conformément aux recommandations de la Cour des Comptes, lutter contre l’évasion de la taxe annuelle sur le compte-titres« .
- Incitant à investir: L’ancien plan Cooreman-Declerq avait octroyé un avantage fiscal aux particuliers se portant acquéreur d’actions d’entreprises belges augmentant leur capital. Actuellement, il existe déjà un régime dit de « tax shelter » au profit des entreprises débutantes ou en croissance: les investisseurs qui montent au capital de ces sociétés ont droit à une réduction d’impôt de 30% ou 45% (en cas de micro-entreprise) du montant investi. Il est question de revisiter ces incitants fiscaux et prévoir une réduction d’impôt unique censée diriger l’épargne vers les actions d’entreprises. Mais aucun détail à ce sujet n’a encore été dévoilé.
- Taxe boursière: les règles actuelles aboutissent à des effets pervers, où la taxe incite parfois les Belges à opter pour des fonds étrangers plutôt que pour des fonds de droit belge. « La taxe sur les transactions boursières sera modernisée et simplifiée ».
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Comptes d’épargne: L’Arizona se prépare à voir la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) condamner à nouveau la Belgique pour la fiscalité des comptes d’épargne, ce qui l’obligera à modifier son régime fiscal actuel.
Pour rappel, l’Europe considère que l’avantage fiscal des dépôts d’épargne réglementés, à savoir l’exonération de précompte sur les intérêts jusqu’à 1.020 euros (en 2024, plafond indexé à 1.050 euros en 2025) et le taux de 15% au lieu de 30% sur ce qui dépasse ce plafond, est un frein à la libre concurrence des banques étrangères, qui ne peuvent pas se plier aux conditions très spécifiques de la réglementation belge sur les livrets, dont la double structure de rémunération obligatoire, avec un taux d’intérêt de base et une prime de fidélité.
En cas de condamnation par la Cour de justice de l’Union européenne, dans un délai de trois mois, une proposition pour une solution budgétairement neutre concernant le régime d’exonération des revenus provenant des dépôts d’épargne, sera faite, dans laquelle les réductions et exonérations fiscales en vigueur seront harmonisées, offrant ainsi plus de liberté au contribuable », prévoit l’accord de gouvernement.
Impossible d’en déduire la solution qui pourrait être proposée par le ministre des Finances, Jan Jambon. Mais la fiscalité des comptes d’épargne est appelée à évoluer sous la pression de l’Europe. source: L’Écho
12 février 2025 – France (Litige fiscal) : Report en arrière des pertes ne peut être utilisé à la suite d’une transformation de l’activité commerciale
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L’affaire concernait Immofaq, une société française, qui cherchait à reporter une perte subie en 2013 sur son revenu imposable de 2012. L’administration fiscale a rejeté la demande en raison d’un changement important dans l’activité de l’entreprise. Immofaq a vendu son entreprise en novembre 2012 et a décidé de changer de nom, de siège social et d’objet social en décembre 2012, passant d’une activité manufacturière à une activité immobilière.
Immofaq a toutefois fait valoir que ces changements n’équivalaient pas à une modification de la personnalité juridique étant donné que son numéro d’identification au registre des entreprises n’avait pas été modifié et que, par conséquent, sa demande de report en arrière des pertes devait être acceptée.
Le tribunal administratif de Montpellier a rejeté la position d’Immofaq, qui a ensuite fait appel devant la cour administrative d’appel de Toulouse. Dans sa décision, la Cour administrative d’appel a rejeté l’appel d’Immofaq, estimant que les changements reflétaient une transformation de son activité réelle telle qu’elle empêchait de considérer la société appelante comme étant, avant et après cette transformation, la même société au sens des dispositions pertinentes en matière de report en arrière des pertes.
Ces changements ont empêché la société d’utiliser le report rétrospectif des pertes fiscales. source: Orbitax
11 février 2025 – UE/Meta : Amende de 251 millions d’euros pour une violation de données en 2018
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La Commission irlandaise de protection des données a émis ces sanctions après avoir conclu son enquête sur la violation, lorsque des pirates ont accédé aux comptes d’utilisateurs en exploitant des bugs dans le code de la plateforme qui leur ont permis de voler des clés numériques, appelées « jetons d’accès ».
En vertu du régime strict de protection de la vie privée des 27 pays de l’UE, l’organisme de surveillance irlandais est le principal régulateur de la vie privée de Meta, car le siège régional de la société est basé à Dublin.
L’organisme de surveillance a émis des réprimandes et des « sanctions administratives » d’une valeur de 251 millions d’euros après avoir constaté de multiples infractions aux règles, connues sous le nom de Règlement général sur la protection des données. source: Euronews
10 février 2025 – France : Les hauts revenus devront payer un acompte fiscal dès 2025
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La loi de finances adoptée ce 5 février a permis de valider le mécanisme d’une contribution différentielle sur les hauts revenus (article 3), soit au-delà de 250.000 euros pour un célibataire et du double pour un couple.
Le dispositif vise à imposer ces foyers à taux moyen d’au moins 20%. Si ce n’est pas le cas, ils devront régler une contribution différentielle pour atteindre ce seuil.
Si l’application de cette ponction se limitera aux revenus de 2025 (alors que l’ancienne version prévoyait une extension jusqu’à 2026), une petite nouveauté est apparue concernant le mode règlement.
Un acompte de 95% dès 2025: Étant appliquée aux revenus de 2025, cette imposition ne pourra être soldée qu’en 2026. Toutefois, afin de permettre à l’État d’en encaisser l’essentiel du produit dès cette année, un système d’acompte a été mis en place.
Correspondant à 95% de la contribution, il devra être réglé entre le 1er et le 15 décembre 2025. source: Le revenu
09 février 2025 – France : Impôts sur les revenus 2024 _ le nouveau barème revalorisé de 1,8%
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La revalorisation a été fixée à 1,8% (au lieu de 2% prévus dans le texte initial du mois de décembre), soit au même niveau que l’évolution des prix évaluée par l’INSEE pour 2024.
Ainsi, un célibataire comptant une part de quotient familial sera exonéré d’impôt si son revenu net imposable de 2024 est inférieur à 11 497€ (au lieu de 11 294€ pour l’imposition des revenus de 2023).
Les plafonds et limites qui y sont associés (par exemple, déduction de 10% sur les salaires, abattement de 10% sur les retraites, décote, abattement pour les personnes âgées ou invalides, déduction des frais d’accueil d’une personne âgée), ainsi que l’avantage procuré par le quotient familial sont revalorisés dans la même proportion soit 1,8%. source: Le revenu
08 février 2025 – Inde : Budget 2025-2026
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L’encouragement de la conformité volontaire par l’extension du délai de dépôt des déclarations mises à jour pour toute année d’évaluation de la limite actuelle de deux ans à quatre ans, avec (entre autres) :
- Impôt supplémentaire à payer est égal à 25 % du total de l’impôt et des intérêts dus sur les revenus supplémentaires en cas de dépôt d’une déclaration actualisée dans les 12 mois suivant la fin de l’exercice d’évaluation concerné (règle existante) ;
- Impôt supplémentaire à payer est égal à 50 % du total de l’impôt et des intérêts dus sur les revenus supplémentaires lors du dépôt d’une déclaration actualisée au cours de la période de 12 à 24 mois à compter de la fin de l’exercice d’évaluation concerné (règle actuelle) ;
- lmpôt supplémentaire à payer est égal à 60 % du total de l’impôt et des intérêts dus sur les revenus supplémentaires lors du dépôt d’une déclaration actualisée au cours de la période de 24 mois à 36 mois à compter de la fin de l’exercice d’évaluation concerné (nouvelle règle) ; et
- lmpôt supplémentaire à payer est égal à 70 % du total de l’impôt et des intérêts dus sur les revenus supplémentaires lors du dépôt d’une déclaration actualisée au cours de la période de 36 mois à 48 mois à compter de la fin de l’exercice d’évaluation concerné (nouvelle règle) ;
- Prolongation de cinq ans de l’exonération fiscale de trois ans (déduction de 100 % des bénéfices et des gains) pour les jeunes entreprises au titre de la section 80-IAC de la loi relative à l’impôt sur le revenu, de sorte qu’elle soit accessible aux jeunes entreprises constituées avant le 1er avril 2030;
- L’extension de l’exonération fiscale sur les intérêts, les dividendes et les plus-values des investissements réalisés par les fonds souverains, les fonds de pension, etc. dans les infrastructures, pour les investissements réalisés jusqu’au 31 mars 2030. source: Orbitax
07 février 2025 – France : PLF 2025_Augmentation possible de la taxe départementale
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Pour rappel, ce taux de 4, 5 % est adopté par la majorité des départements, sauf l’Indre, le Morbihan et Mayotte qui appliquent le taux de droit commun de 3,8 %.
Champ d’application et taux: Cette possibilité s’appliquerait, de façon temporaire, aux actes authentiques signés entre le 1er avril 2025 et le 31 mars 2028.
À noter que cette augmentation ne concerne pas l’acquisition d’une résidence principale par des primo-accédants tels que définis par le code de la construction et de l’habitation.
En pratique, sauf engagement de construire et de revendre pris dans l’acte d’acquisition, le taux global passerait :
- de 5,80665 % à 6,31850 %, s’agissant des immeubles de plus de 5 ans (ou des terrains à bâtir) situés en dehors de l’Ile de France ; et
- de 6,400665 % à 6,91850 %, s’agissant des immeubles professionnels de plus de 5 ans (ou des terrains à bâtir) situés dans l’Ile de France. source: Deloitte
06 février 2025 – France : PLF et PLFSS 2025_Augmentation de la contribution patronale sur les actions gratuites et changements en matière de BSPCE
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Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2025, actuellement soumis à l’examen du Conseil constitutionnel, prévoit une augmentation de la contribution patronale sur les actions gratuites, passant de 20 % à 30 %. Cette mesure devrait probablement être validée par le Conseil constitutionnel et contribuer à une moindre attractivité de la France ; les recettes devraient selon l’expérience passée décroitre. source: Deloitte
04 février 2025 – Canada : Report de l’augmentation du taux d’inclusion des gains en capital à 2026
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Pour que la plupart des Canadiens de la classe moyenne ne paient pas plus d’impôts une fois que le taux d’inclusion des plus-values aura été relevé, le gouvernement maintiendra ou améliorera les exonérations de plus-values existantes tout en créant une nouvelle mesure d’incitation à l’investissement.
Les exonérations de plus-values maintenues et créées sont les suivantes :
- Le maintien de l’exonération pour résidence principale, afin que les Canadiens ne paient pas d’impôt sur les plus-values lorsqu’ils vendent leur maison. Tout montant gagné lors de la vente de leur logement restera exonéré d’impôt.
- Un nouveau seuil annuel de 250 000 $ pour les Canadiens, à compter du 1er janvier 2026, afin que les personnes qui réalisent des gains en capital modestes continuent de bénéficier de l’actuel taux d’inclusion de moitié. Les gains en capital, y compris sur la vente d’une propriété secondaire, comme un chalet, seront admissibles au seuil annuel de 250 000 $, ce qui signifie qu’un couple qui vend un chalet avec un gain en capital de 500 000 $ ne paiera pas plus d’impôt.
- Augmentation de l’exonération cumulative des gains en capital à 1,25 million de dollars, à compter du 25 juin 2024, par rapport au montant actuel de 1 016 836 dollars sur la vente d’actions de petites entreprises et de biens agricoles et de pêche. Grâce à cette augmentation, les Canadiens dont les gains en capital admissibles sont inférieurs à 2,25 millions de dollars paieront moins d’impôt et seront mieux lotis, même après l’augmentation du taux d’inclusion le 1er janvier 2026.
- Un nouvel incitatif pour les entrepreneurs canadiens, afin d’encourager l’esprit d’entreprise en réduisant le taux d’inclusion à un tiers sur un maximum à vie de 2 millions de dollars de gains en capital admissibles. Cette incitation prendrait effet à partir de l’année fiscale 2025 et le plafond augmenterait de 400 000 dollars chaque année, pour atteindre 2 millions de dollars en 2029. Combinée à la nouvelle exonération cumulative des plus-values de 1,25 million de dollars, cette mesure incitative, lorsqu’elle sera pleinement mise en œuvre, permettra aux entrepreneurs de payer moins d’impôts et d’être mieux lotis sur des plus-values pouvant atteindre 6,25 millions de dollars.
03 février 2025 – Norvège : Mesures fiscales pour soutenir les fonds communs de placement
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prévoir une exonération fiscale sur les revenus d’intérêts des fonds afin d’éviter la double imposition dans le cadre des règles actuelles, qui imposent les revenus d’intérêts au niveau du fonds et au niveau des détenteurs de parts ; et étendre l’exonération fiscale sur les investissements hors EEE pour inclure une exonération sur les dividendes de sociétés basées en dehors de l’EEE et sur les instruments financiers dont l’objet sous-jacent est une action, en plus de l’exonération actuelle sur les plus-values provenant de la vente d’actions de ces sociétés (l’exonération sur les dividendes, les actions, etc. ne s’applique pas aux sociétés des pays à faible fiscalité). Une consultation publique sur les mesures fiscales proposées se termine le 30 avril 2025. source: Orbitax
02 février 2025 – Argentine : Bases minimales et maximales des cotisations salariales à la sécurité sociale pour février 2025
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01 février 2025 – Nouvelle-Zélande : Lancement d’un visa Nomade Digital
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- Vous pouvez travailler et visiter pendant un total de 90 jours
- Votre travail à distance ne peut pas être effectué pour une entreprise basée en Nouvelle-Zélande
- Si vous êtes travailleur indépendant, vos clients doivent être à l’étranger
- Votre travail fait partie d’un séjour de vacances ou d’une excursion de vacances
- Les circonstances n’exigent pas que les travailleurs soient en Nouvelle-Zélande pour représenter des entreprises étrangères
- Vous ne fournissez pas de biens ou de services à des clients en Nouvelle-Zélande
- Vous n’avez pas d’espace de travail physique dans le pays
Le séjour peut aller jusqu’à 12 mois. Aucun montant spécifique n’est établi pour les exigences financières; cependant le candidat doit pouvoir subvenir à ses besoins selon le niveau de vie local.
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