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26 avril 2022 – France: L’administration fiscale publie de nouvelles directives ayant une incidence sur les exigences de déclaration des fiducies
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Résumé
Le 30 mars 2022, l’administration fiscale française (AFC) a publié de nouvelles lignes directrices concernant les obligations déclaratives des fiduciaires (souvent appelées les règles françaises mini–Foreign Account Tax Compliance Act – FATCA) prévues par l’article 1649 AB du code général des impôts. (CGI) et articles 369 à 369 AB de l’annexe II du CGI.
Dans ses lignes directrices, l’AFC aborde notamment la notion de lien français, les différentes obligations déclaratives et les tolérances associées, les éventuelles exemptions déclaratives ainsi que des précisions complémentaires sur le registre public de confiance.
Par ailleurs, la loi de finances 2022, promulguée le 31 décembre 2021, a étendu le champ des règles anti-évasion fiscale aux situations de fiducie. Le constituant ou le bénéficiaire réputé constituant d’un trust est présumé satisfaire à l’exigence de détention de 10 % de l’article 123 bis du CGI.
Cette Alerte résume les principales dispositions des nouvelles lignes directrices et de la modification des règles anti-évitement.
Discussion détaillée
Le contexte
Les règles françaises mini-FATCA prévoient un ensemble d’exigences déclaratives pour les trustees de trusts ayant un lien français qui consistent à :
- Déclaration annuelle : la déclaration annuelle peut inclure ou non le paiement d’une taxe sui generis spécifique au taux de 1,5 %, à déposer par le fiduciaire au plus tard le 15 juin de l’année de déclaration concernée. Notez que les syndics doivent déclarer annuellement la valeur marchande au 1er janvier de l’année des éléments suivants :
- Pour les fiducies dont les résidents fiscaux sont exclusivement non français : tous les biens et droits situés en France et les revenus capitalisés placés dans la fiducie
- Pour les fiducies impliquant au moins un résident fiscal français : l’ensemble des biens et droits situés en France ou hors de France et les revenus capitalisés placés dans la fiducie
- Déclaration basée sur les événements : la déclaration basée sur les événements est déposée en relation avec la création, la modification et/ou la dissolution d’un trust dans le mois suivant l’événement spécifique lié au trust
En raison de la réforme de l’impôt sur la fortune en 2018 (remplacement de l’impôt sur la fortune « Impôt de Solidarité sur la Fortune » ou « ISF » par un impôt sur la fortune immobilière dit « Impôt sur la Fortune Immobilière » ou « IFI »), des directives préalables sur la confiance les obligations déclaratives avaient été supprimées par l’administration fiscale française. L’absence de commentaires sur les obligations de déclaration des fiducies a créé certaines incertitudes dans l’application de ces règles par les fiduciaires.
À cet égard, les nouvelles lignes directrices clarifient davantage l’interprétation des règles.
Règles générales du lien français
Les lignes directrices de l’AFC confirment que les fiduciaires ont des obligations de déclaration envers l’AFC dans les situations suivantes en cas de lien français, c’est-à-dire lorsque :
- Le trustee, le settlor, l’un des bénéficiaires ou bénéficiaires réputés settlor du trust est résident fiscal français au sens de l’article 4 B du CGI au 1er janvier de l’année de déclaration ; et/ou
- Un ou plusieurs des biens ou droits placés dans le trust sont situés en France au sens de l’article 750 ter du CGI ; pour le reporting annuel, cette situation est appréciée au 1er janvier ; et/ou
- Le mandataire est établi ou résident hors de l’Union Européenne (UE) et il acquiert un bien immobilier en France ou noue une « relation d’affaires » suivie avec certains professionnels français (conformément à l’article L. 561-2-1 du code monétaire et financier). Code)
Obligations de déclaration annuelle
Les administrateurs ont des obligations de déclaration annuelle lorsqu’il existe un lien français à compter du 1er janvier. Néanmoins, les lignes directrices semblent indiquer qu’une déclaration annuelle peut être due même en l’absence de lien français à compter du 1er janvier dans la situation suivante : le syndic est établi ou résident hors UE et il acquiert un bien immobilier en France ou établit un « relation d’affaires » en cours avec certains professionnels français (conformément à l’article L. 561-2-1 du Code monétaire et financier).
Obligations de déclaration basées sur les événements
Une déclaration basée sur les événements (formulaire fiscal 2181-TRUST 1) doit être déposée dans un délai d’un mois à compter de certains événements tels que la création ou la résiliation d’un trust, ou de toute modification (par exemple, modification des termes du trust, changement du participant de fiducie, y compris la résidence fiscale, l’acquisition ou la cession de tout actif ou droit, y compris toute distribution).
Selon les nouvelles lignes directrices, lorsque : (i) le constituant et l’ensemble des bénéficiaires sont résidents fiscaux non français ; et (ii) le patrimoine du trust situé en France au sens de l’article 750 Ter du CGI est composé exclusivement de placements financiers, l’obligation de déclaration des événements est la suivante :
- Sont soumis à l’obligation déclarative, les trustees des trusts dans lesquels ces placements financiers ont été placés lors de leur constitution ou lors de modifications ultérieures
- Dans les autres cas, les trustees des trusts ne sont soumis à cette obligation déclarative que lorsque le constituant ou l’un des bénéficiaires devient résident fiscal français (au sens de l’article 4 B du CGI)
Dans le volet événementiel de la ligne directrice, l’AFC indique également que l’obligation de déclaration concerne les valeurs mobilières françaises détenues directement par le trust, qu’elles soient cotées ou non cotées, et quelle que soit la part des valeurs mobilières françaises dans le portefeuille du trust, ainsi que des titres étrangers non cotés qui sont considérés comme des titres immobiliers à prédominance en France, et qui sont alors assimilés à des titres français.
Les titres français détenus indirectement, y compris par l’intermédiaire de sociétés étrangères, et qui ne constituent pas un actif français au sens de l’article 750 ter du CGI, ne relèvent pas de l’obligation déclarative prévue à l’article 1649 AB du code général des impôts .
Tolérances de déclaration
Avec les nouvelles directives administratives françaises, l’AFC rétablit l’application des tolérances antérieures pour faciliter la mise en œuvre des obligations déclaratives des fiducies liées aux investissements de portefeuille en ce qui concerne :
- Rapporter les détails des investissements de portefeuille
- Déclaration des ventes et des achats de titres au sein du portefeuille d’investissement
- Déclaration des distributions d’intérêts et de dividendes générés par l’investissement de portefeuille
Rapport sur les détails des investissements du portefeuille
Les lignes directrices indiquent que les fiduciaires n’ont pas à déclarer directement la répartition de leur portefeuille d’investissement dans le formulaire événementiel (formulaire 2181 TRUST 1), par exemple, au moment où le portefeuille d’investissement est placé en fiducie ou dans le formulaire annuel ( formulaire 2181 Trust 2), lors de la déclaration de la juste valeur des actifs en fiducie.
Les fiduciaires peuvent joindre les détails de l’investissement de portefeuille dans une annexe distincte à ces formulaires fiscaux et ne faire référence à l’investissement de portefeuille que sur une seule ligne des formulaires dits fiscaux.
Cette concession pratique est accordée sous réserve que les deux conditions suivantes soient remplies :
- Le fiduciaire doit fournir une description globale des titres du portefeuille et inclure une référence à un document en annexe qui détaille ou énumère les titres de l’investissement de portefeuille concerné
- Le détail doit être clair et lisible, en langue française et sur des feuilles de papier standard A4. Le document en annexe doit comporter toutes les informations utiles et nécessaires à l’identification de chaque titre pour les besoins du reporting
Lorsque les trustees déclarent le portefeuille dans le cadre de la déclaration annuelle de la valeur de marché des actifs en fiducie au 1er janvier de chaque année, la valeur de marché globale du portefeuille peut être déclarée dans le formulaire fiscal 2181 Trust 2. En outre, le document en annexe doit comporter une liste détaillée des titres concernés ainsi que leur valeur de marché respective.
Déclaration des ventes et des achats de titres au sein du portefeuille d’investissement
L’AFC considère qu’une fois le portefeuille placé dans le trust, les achats et ventes successifs des titres du portefeuille n’ont pas à être déclarés par le trustee, dans le cadre des exigences de déclaration événementielles.
Le bénéfice de cette tolérance est subordonné au fait que le produit des cessions de titres reste en numéraire dans le portefeuille ou est réinvesti dans de nouveaux titres du portefeuille.
Déclaration des distributions d’intérêts et de dividendes générés par l’investissement de portefeuille
La distribution des intérêts et des dividendes reçus des titres détenus en fiducie peut être déclarée annuellement et globalement pour chaque bénéficiaire. Ces déclarations peuvent être déposées dans un formulaire fiscal basé sur les événements en janvier de l’année suivant les distributions. Cette disposition ne s’applique que si les intérêts et dividendes distribués n’ont pas été capitalisés préalablement à leur distribution et sont imposables en tant que revenus de placement. Cette tolérance n’est par conséquent pas applicable aux distributions de tout ou partie du prix de vente d’un ou plusieurs titres.
Exemption de déclaration
L’AFC confirme l’existence d’une dispense de déclaration concernant les trusts constitués en vue de certains régimes de pension ou de retraite, c’est-à-dire lorsque des droits à pension ont été acquis par les bénéficiaires au titre de leur activité professionnelle dans le cadre d’un plan de pension constitué par une entreprise ou un groupe de sociétés et dont le mandataire est soumis à la loi d’un État ou d’un territoire ayant conclu avec la France une convention fiscale comportant une clause d’assistance administrative mutuelle en matière de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales.
Pour rappel, l’administration fiscale française considère également que les fonds suivants ne sont pas qualifiés de fonds pour les besoins du reporting : certains fonds organisés en vue de gérer l’épargne salariale ainsi que les fonds communs de placement éligibles régis par la directive OPCVM 2009/65/CE du 13 juillet 2009 et fonds communs de placement comparables.
Registre public de confiance
Les nouvelles lignes directrices confirment la liste des professionnels habilités à avoir accès au registre des trusts français (conformément à l’ordonnance n°2020-115 relative au renforcement de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme publiée le 12 février 2020). 1
Règles anti-évasion (article 123 bis du CGI)
Les règles françaises anti-évasion fiscale de l’article 123 bis du CGI prévoient les revenus d’une entité établie dans une juridiction à faible fiscalité (selon l’article 238 A du CGI) ou dans un territoire non coopératif sur liste noire et dont les actifs sont principalement constitués des actifs financiers doivent être inclus dans la base imposable du contribuable personne physique résident français qui détient, directement ou indirectement, au moins 10 % des droits financiers et/ou de vote de l’entité. Ces règles s’appliquent aux fiducies.
La modification introduite par la loi de finances 2022 prévoit que la condition de détention de 10 % est présumée satisfaite dans le cas d’un constituant résident fiscal français ou d’un bénéficiaire réputé constituant. Afin de s’assurer que cette nouvelle disposition est conforme à l’objectif de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales, le contribuable est autorisé à prouver le contraire. Cependant, une fiducie discrétionnaire et irrévocable ne peut être invoquée uniquement comme preuve du contraire.
Prochaines étapes
Les fiduciaires devraient examiner les nouvelles règles et évaluer leur impact sur la portée et la nature de leurs obligations de déclaration, et notamment :
- Identifier les impacts des exigences en matière de reporting annuel et événementiel et préparer le reporting connexe à déposer
- Envisager l’application des tolérances de déclaration pour les investissements de portefeuille
Le constituant résident fiscal français ou le bénéficiaire réputé constituant de fiducies établies dans une juridiction à faible imposition ou dans un territoire non coopératif figurant sur la liste noire doit analyser s’il est soumis aux règles anti-évasion fiscale de l’article 123 bis du CGI.-source: EY
26 avril 2022 – Turquie: Nouvelle loi fiscale
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Les principales dispositions de la loi sont les suivantes :
Augmentation du taux d’imposition des sociétés pour les institutions financières
Le taux d’imposition turc sur les sociétés sera appliqué à 25 %, au lieu du taux standard de 20 %, sur les revenus des sociétés du secteur financier telles que les banques, les sociétés constituées en vertu de la loi n° 6361, les établissements de paiement électronique, les sociétés de gestion d’actifs , et les compagnies d’assurance. Cette disposition est entrée en vigueur à la date de sa publication (15 avril 2022) et est applicable aux déclarations fiscales qui doivent être déposées à partir du 1er juillet 2022 et est également applicable aux revenus des sociétés pour la période d’imposition à compter du 1er janvier 2022.
Exonération d’impôt sur les sociétés pour les fonds de reconstitution du capital
Les fonds transférés aux sociétés turques par les actionnaires pour reconstituer le capital diminué seront exclus de la détermination du revenu de la société. Cette disposition est entrée en vigueur à la date de publication de la loi (15 avril 2022).
Modifications de plusieurs exonérations de l’impôt sur les sociétés
- L’exonération d’impôt sur les sociétés prévue pour les SCI ne couvrira pas les contribuables qui utilisent le titre de « SCI » mais n’ont pas de gestion de portefeuille liée à l’immobilier. L’amendement est entré en vigueur à la date de sa publication (15 avril 2022), et est applicable aux déclarations fiscales qui doivent être déposées à partir du 1er juillet 2022 et est également applicable sur les bénéfices des sociétés pour la période d’imposition à compter du 1er janvier 2022.
- Conformément à l’article 5/1-a de la loi relative à l’impôt sur les sociétés, les dividendes que les sociétés reçoivent des fonds d’investissement spécifiés sont exonérés de l’impôt sur les sociétés. Avec la modification de la loi, les revenus, en plus des dividendes, provenant du retour des actions de participation au fonds et les revenus à générer à la suite de l’évaluation de fin d’année de ces actions de participation seront pris en compte dans le cadre de cette exemption . Cette disposition est entrée en vigueur à la date de publication de la loi (15 avril 2022).
Frais de publicité non déductibles fiscalement
Les dépenses publicitaires des contribuables qui acquièrent des services publicitaires auprès de ceux qui ont été interdits de fournir des services publicitaires en vertu de la loi dite sur les médias sociaux n° 5651, seront non déductibles d’impôt dans la détermination de l’assiette de l’impôt sur le revenu. Cette disposition est entrée en vigueur à la date de publication de la loi (15 avril 2022).
Exonérations de TVA pour certains travaux de construction et services d’ingénierie
- L’application de l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur la livraison de biens et la prestation de services en relation avec les travaux de construction réalisés dans le cadre du certificat d’incitation à l’investissement pour l’industrie manufacturière et le secteur du tourisme, sera prolongée jusqu’au 31 décembre 2025. Cette disposition entre en vigueur le 1er mai 2022.
- Les services d’ingénierie fournis aux contribuables qui fabriquent en Turquie des véhicules automobiles électriques qu’ils ont développés à la suite de leurs activités de recherche et développement en Turquie, dans le cadre du certificat d’incitation à l’investissement, seront exonérés de TVA jusqu’au 31 décembre 2023. Cette disposition est entrée en vigueur à la date de publication de la loi (15 avril 2022).
Prolongation de la période de détention des exonérations de TVA pour les achats immobiliers par des non-résidents
Selon le code de la TVA, la première livraison de résidences ou de lieux de travail à des non-résidents est exonérée de TVA à condition que la contrepartie soit apportée en Turquie en devises étrangères. Dans les cas où les conditions ne sont pas remplies, le vendeur et l’acheteur sont solidairement responsables de l’acquittement de la TVA ainsi que des pénalités fiscales et des intérêts de retard. Si la résidence ou le lieu de travail acheté dans le cadre de cette exonération de TVA est cédé dans l’année, le non-résident qui cède la résidence ou le lieu de travail est redevable du paiement de la TVA non remplie, au motif que les conditions n’étaient pas remplies, avant à la disposition dans le registre des titres de propriété. La loi porte ce délai de cession d’un an à trois ans. Cette disposition entrera en vigueur le 1er mai 2022. -source: EY
26 avril 2022: Eswatini: Présentation de son budget 2022
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Faits saillants économiques
- Le déficit 2022/23 devrait être de 3,8 milliards de SZL, soit 4,8 % du produit intérieur brut (PIB), une amélioration par rapport au déficit budgétaire 2020/21 de 6,5 %.
- Les recettes publiques (hors dons) devraient atteindre 23,8 % du PIB (une baisse de 2 % par rapport à 2020/21).
- En janvier 2022, la Banque centrale a relevé son taux d’escompte de 3,75 % à 4 %.
Législation fiscale
Les modifications fiscales proposées suivantes ont été annoncées pour 2022/2023 :
- Signal clair d’un changement de politique par le Royaume d’un système d’imposition territorial à un système d’imposition mondial pour les résidents fiscaux éligibles.
- Réduction du taux global de l’impôt sur les sociétés de 27,5 % à 25 % pour soulager les entreprises et stimuler la croissance. La réduction proposée du taux d’imposition des sociétés sera financée en limitant les soldes de report de pertes, en révisant le régime initial des allocations, en révisant les pénalités de soumission tardive du PAYE et en augmentant les taux de retenue à la source sur les intérêts de 10 % à 15 % pour les non-résidents.
- Introduction de l’impôt sur les gains en capital pour les entreprises comme mesure anti-évitement.
- Relèvement du seuil d’imposition individuel minimum de 3 500 SZL à 4 000 SZL par mois. Cette mesure sera financée par l’augmentation du taux d’imposition à la tranche supérieure (représentant 20% de la base imposable) de 33% à 36%.
- Un régime fiscal forfaitaire pour les petites et moyennes entreprises sera introduit afin de réduire la charge administrative pesant sur les petites et moyennes entreprises.
- Modifications du régime de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour reconsidérer les éléments non imposables qui ne sont « pas favorables aux pauvres » et introduire une TVA à taux normal sur la consommation d’électricité non domestique.-source: EY
26 avril 2022 – Pérou: Modifiecation de la loi sur la TVA et du code fiscal
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Le 26 mars 2022, le président péruvien a promulgué le décret législatif 1540, modifiant la loi sur la TVA et le code fiscal pour permettre aux contribuables de réclamer plus facilement la TVA payée sur les importations en tant que TVA en amont et pour l’administration fiscale péruvienne d’ouvrir un registre des ventes et des revenus sur au nom des contribuables.
Arrière-plan
Le 27 octobre 2021, le président péruvien a demandé au Congrès le pouvoir d’adopter des mesures fiscales. Le 27 décembre 2021, le Congrès a approuvé la demande du président d’adopter différentes mesures fiscales, y compris des modifications de la loi sur la TVA et du code des impôts.
Décret législatif 1540
Loi sur la TVA
À compter du 27 mars 2022, les contribuables peuvent utiliser la TVA payée sur les importations comme TVA en amont sans avoir une copie du document de l’administration fiscale certifiant que la TVA a été payée et a été approuvée par l’agent des douanes.
Le décret législatif 1540 autorise également l’administration fiscale péruvienne à ouvrir un registre des ventes et des revenus pour les contribuables qui n’ouvrent pas de registre. L’administration fiscale enregistrera toutes les transactions d’un contribuable, ainsi que les notes de débit et les notes de crédit émises par voie électronique par le contribuable. Les contribuables peuvent rectifier les informations enregistrées par l’administration fiscale. Cette mesure entrera en vigueur le 1er juillet 2024.
Code fiscal
À compter du 1er juillet 2024, le décret législatif 1540 autorisera l’administration fiscale péruvienne à émettre des ordres de paiement si elle détermine que l’impôt n’est pas payé à la suite de sa vérification du registre électronique des ventes et des revenus qu’elle a ouvert au nom du contribuable.-source: EY
26 avril 2022 – Turquie: Augmentation de l’assiette de la taxe spéciale sur la consommation pour les appareils radiotéléphoniques portables
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En vertu de la décision présidentielle, les assiettes spéciales de la taxe à la consommation ont été modifiées pour les appareils radiotéléphoniques portables (cellulaires). L’assiette fiscale pour les téléphones intelligents (8517.13.00.00.00) et les montres intelligentes (8517.14.00.00.01) a été augmentée de 640 TL à 1 500 TL.
Le tableau après le changement est le suivant :
Code SH | La description | Taux d’imposition |
8517.12.00.00.11 (ancien)
(8517.13.00.00.00 8517.14.00.00.01) |
Produits pour lesquels l’assiette fiscale SCT ne dépasse pas 1 500 TL. | 25% |
Produits pour lesquels l’assiette fiscale SCT dépasse 1 500 TL mais ne dépasse pas 3 000 TL. | 40% | |
Autres | 50% |
Les modifications entrent en vigueur le 19 avril 2022. -source: EY
26 avril 2022 – Royaume-Uni: L’administration fiscale publie de nouvelles directives sur la taxe britannique sur les emballages en plastique
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L’administration fiscale du Royaume-Uni (UK), Her Majesty’s Revenue and Customs (HMRC), a contacté les entreprises pour leur rappeler que la nouvelle taxe britannique sur les emballages en plastique (PPT) est entrée en vigueur le 1er avril 2022. Le message fournit les dernières informations ainsi que les informations pertinentes. liens.
Retours PPT, enregistrement et enregistrements
- HMRC confirme qu’il n’y aura aucune obligation de produire une déclaration PPT ou de payer la taxe avant. juillet 2022 au plus tôt ; cependant, les entreprises peuvent avoir besoin de s’inscrire au PPT avant ce point.
- PPT a un seuil d’enregistrement de 10 tonnes et il existe deux tests pour vérifier si une entreprise doit s’enregistrer .
- Une entreprise doit s’inscrire au PPT sur GOV.UK si elle a fabriqué ou importé 10 tonnes ou plus d’emballages en plastique depuis le 1er avril 2022.
- S’il prévoit de fabriquer ou d’importer 10 tonnes ou plus d’emballages en plastique dans les 30 prochains jours.
- Les directives du HMRC fournissent des informations supplémentaires sur les emballages en plastique à inclure dans le calcul du seuil de 10 tonnes.
- Des exemples concrets de réussite des deux tests de seuil sont disponibles sur GOV.UK à Exemples de tests et de calculs pour PPT .
- Les emballages en plastique contenant moins de 30 % de plastique recyclé sont taxés à 200 £ par tonne.
- Si une entreprise dépasse le seuil d’inscription et inclut déjà 30 % ou plus de matières plastiques recyclées dans ses emballages en plastique, elle doit s’inscrire au PPT mais ne paiera aucune taxe.
- Une fois qu’une entreprise devient responsable du PPT, elle doit tenir des comptes et des registres à utiliser comme preuve pour remplir ses déclarations de revenus trimestrielles pour le PPT .
Importateurs
Les entreprises qui importent des emballages en plastique au Royaume-Uni (y compris des emballages remplis) doivent vérifier qui est responsable du respect et du paiement du PPT. Il est peu probable que ce soit le fournisseur étranger. Par exemple, un détaillant basé au Royaume-Uni importe des marchandises d’un fabricant de produits alimentaires allemand ; le détaillant est le destinataire et contrôle l’importation, il doit donc s’enregistrer pour la taxe s’il dépasse le seuil d’enregistrement de 10 tonnes.
Si une entreprise importe des composants d’emballage en plastique finis en utilisant des incoterms, elle doit s’entendre avec l’autre entreprise qui est responsable d’inclure les détails sur sa déclaration PPT et de payer la taxe.
Orientation
Deux documents étape par étape sont disponibles pour aider les entreprises à comprendre la taxe et les produits d’emballage en plastique concernés. Celles-ci apportent désormais une clarté supplémentaire aux importateurs d’emballages en plastique :
Des conseils pour PPT sont disponibles sur la page de collecte du HMRC . Celui-ci est régulièrement mis à jour pour répondre aux questions fréquemment posées. Les modifications récentes incluent :
- Les pages d’orientation sur l’inscription et l’inscription de groupe ont été modifiées pour inclure des liens vers la page d’accueil du service informatique
- Le guide PPT sur la force de la loi est maintenant disponible. Cela fournit la disposition législative nécessaire pour les modalités administratives détaillées de la taxe qui ont déjà été énoncées dans des orientations ailleurs, telles que les méthodes de pesée standard
- Les directives sur le plastique recyclé et le retraitement ont été modifiées pour indiquer clairement que le plastique pré-consommation peut être inclus en tant que matériau recyclé lorsqu’il doit être retraité pour être utilisé.
- Le lien permettant aux entreprises de poser des questions complexes au HMRC lorsque la réponse n’est pas couverte dans les directives a été ajouté à la page de collecte de la taxe sur les emballages plastiques et Taxe sur les emballages plastiques : étapes à suivre. -source: EY
9 avril 2022 – Suisse: Augmentation du seuil d’enregistrement à la TVA pour les associations sportives et culturelles à but non lucratif et les organisations caritatives
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Le communiqué note également que le Conseil fédéral fera entrer en vigueur cette modification de la loi sur la TVA à condition qu’aucun référendum ne soit convoqué avant la fin du délai référendaire, qui est fixé au 7 avril 2022. -source: estv.admin.ch
9 avril 2022 – Nouvelle-Zélande: Renforcement des règles UBOs (Bénéficiaires effectifs)
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Le gouvernement sévit contre l’utilisation abusive des entreprises néo-zélandaises
Un projet de loi visant à réprimer les criminels mondiaux et nationaux qui utilisent les entreprises pour dissimuler le blanchiment d’argent, l’évasion fiscale et le financement du terrorisme sera présenté cette année, a déclaré aujourd’hui le ministre du Commerce et de la Consommation, David Clark.
Il comprendra des modifications des règles concernant les bénéficiaires effectifs afin de permettre de voir plus facilement qui possède ou contrôle une entreprise.
« Les changements que nous apportons sont conformes aux priorités de sécurité nationale du gouvernement pour aider à identifier les menaces, les risques et les défis pour la sécurité et le bien-être de la Nouvelle-Zélande. Cela nous aidera également à nous aligner sur d’autres juridictions », a déclaré David Clark.
« Les changements du Cabinet ont convenu de trouver un équilibre entre le maintien de la facilité de faire des affaires et la protection des Néo-Zélandais contre les activités illégales. »
« Il est simple et rapide de créer une société ou une société en commandite en Nouvelle-Zélande, ce qui est idéal pour faire des affaires, mais cela ouvre également la porte aux criminels pour en profiter.
« Les documents de Pandora et de Panama ont mis en évidence certaines vulnérabilités clés qui doivent être traitées. Franchement, les Néo-Zélandais méritent de savoir avec qui ils font affaire.
« Lors de la recherche dans le registre des sociétés, il peut être difficile d’avoir une image complète de la structure de propriété d’une entreprise. Les nouvelles mesures rendront obligatoire la fourniture d’informations précises sur l’identité du « bénéficiaire effectif ».
Un numéro d’identification unique, ou numéro de série, sera également attribué à tous les bénéficiaires effectifs, administrateurs et commandités de sociétés en commandite. Cela signifie que l’Office des sociétés sera en mesure de relier en toute confiance les individus à toutes les entités auxquelles ils sont associés, et cela sera accessible au public.
Un avantage supplémentaire de ces changements est que les adresses résidentielles des administrateurs de sociétés n’auront plus besoin d’être rendues publiques sur le site Web de l’Office des sociétés.
« Je sais que de nombreux administrateurs ont exprimé leur inquiétude quant à la visibilité de leur adresse personnelle. En vertu des modifications proposées, les administrateurs peuvent demander qu’une adresse de service soit affichée au registre des sociétés au lieu de leur adresse résidentielle », a déclaré David Clark.
Un projet de loi contenant la législation proposée sera déposé à la fin de 2022, à la suite d’une consultation avec les parties prenantes de l’industrie et le public. -source: Orbitax
8 avril 2022 – Colombie: modifie et étend les exigences de déclaration du propriétaire effectif ultime (UBOs)
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La résolution n° 000037 modifie également les délais de soumission des informations UBO. Pour les personnes morales et structures créées avant le 30 septembre 2022 (anciennement le 15 janvier 2022), les informations UBO doivent être transmises au plus tard le 31 décembre 2022 (anciennement le 30 septembre 2022). Pour les personnes morales et les structures créées à compter du 30 septembre 2022 (anciennement le 15 janvier 2022), les informations UBO doivent être transmises dans les 2 mois suivant l’inscription au registre des impôts (RUT) ou au Système d’Identification des Structures Sans Statut Juridique (SIESPJ) . -source: Dian.gov.co
8 avril 2022 – Inde: le Finance Act 2022 approuvé et publié
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- Un nouveau régime est introduit pour la taxation des actifs numériques virtuels (VDA), comprenant :
- les revenus de cession de VDA sont imposés séparément au taux de 30% ;
- aucune déduction à l’égard d’une dépense ou d’une allocation n’est autorisée dans le calcul de ce revenu, à l’exception du coût d’acquisition, le cas échéant ;
- les pertes résultant du transfert d’un actif numérique virtuel ne peuvent être compensées par aucun autre revenu, y compris les revenus d’un autre actif numérique virtuel, et ces pertes ne peuvent pas être reportées ; et
- la retenue à la source (TDS) est imposée au taux de 1% sur la cession d’actifs numériques virtuels à titre onéreux au-delà d’un seuil monétaire de :
- une contrepartie annuelle globale de 50 000 INR si elle est payée par une personne spécifiée, ce qui signifie généralement un individu ou une famille indivise hindoue dont le revenu d’entreprise ne dépasse pas 1 crore INR ou dont le revenu professionnel ne dépasse pas 50 lakh INR ; et
- une contrepartie annuelle globale de 10 000 INR si elle est payée par une personne autre qu’une personne spécifiée ;
- Le taux d’imposition minimum alternatif est réduit de 18,5 % à 15,0 % pour les coopératives, ce qui correspond au taux applicable aux entreprises, ainsi qu’une réduction de la surtaxe pour les coopératives de 12 % à 7 % pour celles dont le revenu total est compris entre 10 millions INR (1 crore) et 100 millions INR (10 crores);
- Le taux facultatif de 15 % de l’impôt sur les sociétés pour les entreprises manufacturières nationales éligibles est étendu, le taux facultatif étant mis à la disposition des entreprises qui commencent la fabrication ou la production au plus tard le 31 mars 2024 ;
- La période d’éligibilité pour bénéficier de l’incitation au congé fiscal pour les start-up (exonération pendant 3 années consécutives sur 10 ans à compter de la date de création) est prolongée, l’incitation étant rendue disponible pour les start-up créées jusqu’au 31 mars 2023 ;
- Le taux d’imposition concessionnel de 15 % sur les revenus de dividendes reçus par une société indienne d’une société étrangère spécifiée (au moins 26 % détenus par la société indienne) est supprimé pour toute année d’imposition commençant le 1er avril 2023 ou après ;
- La surtaxe sur les plus-values à long terme est rationalisée de sorte que la surtaxe est plafonnée à 15% pour les plus-values à long terme résultant de la cession de tout type d’actifs (15% auparavant limités aux plus-values à long terme sur actions cotées, parts, etc. ., sinon taux maximal de 37 % );
- D’autres incitations sont introduites pour promouvoir le Centre international des services financiers (IFSC), y compris des exonérations fiscales pour les éléments suivants, sous certaines conditions :
- les revenus d’un non-résident provenant d’instruments dérivés offshore ou de dérivés de gré à gré émis par une unité bancaire offshore ;
- les revenus de redevances et d’intérêts sur la location de navires (en plus des aéronefs); et
- les revenus provenant des services de gestion de portefeuille de l’IFSC ;
- Avec effet rétroactif au 1er avril 2005, des dispositions sont ajoutées pour préciser que le terme « impôt » inclut et est réputé avoir toujours inclus toute surtaxe ou taxe sur les revenus et les bénéfices, qui n’est pas admissible en tant que dépense d’entreprise, avec d’éventuelles pénalités imposées en cas de sous- les revenus déclarés s’ils sont déclarés comme dépenses, à moins qu’un contribuable ne demande le recalcul du revenu total de l’année précédente sans autoriser la demande de déduction de surtaxe ou de franchise et paie le montant dû à ce titre dans le délai spécifié ;
- Des dispositions sont introduites pour préciser que les pertes reportées ne peuvent pas être autorisées à compenser les revenus non divulgués détectés lors des opérations de recherche et d’enquête ;
- La gestion des litiges est améliorée en ce qui concerne le traitement des recours fiscaux en prévoyant que si une question de droit dans le cas d’une personne évaluée est identique à une question de droit pendante en appel devant la Haute Cour juridictionnelle ou la Cour suprême dans tout autre cas, le dépôt d’un nouvel appel dans le cas de la personne évaluée sera différé jusqu’à ce que cette question de droit soit tranchée par la Haute Cour ou la Cour suprême ;
- Les contribuables sont autorisés à déposer une déclaration de revenus actualisée dans les 24 mois suivant la fin de l’année d’imposition concernée, sous certaines conditions ; et
- Le délai de clôture de la procédure d’évaluation pour l’Année d’évaluation commençant le 1er avril 2021 (Exercice financier commençant le 1er avril 2020) est prorogé au 30 septembre 2022, au lieu du 31 mars 2022.
Les mesures de la loi de finances 2022 s’appliquent généralement à partir de l’année d’imposition commençant le 1er avril 2023 ou après (année d’imposition commençant le 1er avril 2022), sauf indication contraire.-source: Orbitax
8 avril 2022 – Pérou: Délais pour la déclaration de la propriété effective ultime en 2022 et 2023
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La résolution n° 000041-2022/SUNAT étend les exigences aux personnes morales suivantes établies au Pérou, les délais dépendant de leurs revenus nets :
- Plus de 1 000 unités fiscales (UIT) – avant la date limite des obligations mensuelles de mai 2022 (du 14 au 22 juin 2022, en fonction du dernier chiffre du numéro RUC)
- Plus de 500 UIT jusqu’à 1 000 UIT – avant la date limite des obligations mensuelles d’août 2022 (du 14 au 22 septembre, en fonction du dernier chiffre du numéro RUC)
- Plus de UIT 300 jusqu’à UIT 500 – dans les délais des obligations mensuelles de mai 2023 (échéances à fixer par résolution)
Pour déterminer si les seuils de revenu net pertinents sont atteints, le revenu net de 2021 est utilisé pour la déclaration due en 2022, en tenant compte de la valeur UIT pour 2021 (PEN 4 400). Pour la déclaration due en 2023, le revenu net de 2022 est utilisé, compte tenu de la valeur UIT pour 2022 (PEN 4 600). Enfin, il est prévu que les exigences seront étendues par une future résolution aux personnes morales non encore couvertes.-source: Orbitax
8 avril 2022- Russie: L’Etat recommande l’autoliquidation de la TVA sur les services électroniques de fournisseurs étrangers
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8 avril 2022- Japon: Adoption des mesures de réforme fiscale de 2022
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- Pour les grandes entreprises :
- un crédit de 15 % si le salaire total des personnes employées de manière continue a augmenté d’au moins 3 % ;
- un crédit de 25 % si le salaire total des personnes employées de manière continue a augmenté d’au moins 4 % ; et
- un crédit supplémentaire de 5 % si les frais d’études et de formation ont augmenté d’au moins 20 %, c’est-à-dire un crédit de 20 % si le salaire/traitement a augmenté d’au moins 3 % et un crédit de 30 % si le salaire/traitement a augmenté d’au moins 4 % ;
- Pour les PME, des conditions et des montants de crédit plus favorables sont prévus :
- un crédit de 15 % si le salaire total des personnes occupées en continu a augmenté d’au moins 1,5 % ;
- un crédit de 30 % si le salaire total des personnes occupées en continu a augmenté d’au moins 2,5 % ; et
- un crédit supplémentaire de 10 % si les frais d’études et de formation ont augmenté d’au moins 10 %, c’est-à-dire un crédit de 25 % si le salaire/traitement a augmenté d’au moins 1,5 % et un crédit de 40 % si le salaire/traitement a augmenté d’au moins 2,5 %.
En plus de modifier le crédit d’impôt pour augmentations salariales, les restrictions d’accès à certaines incitations sont modifiées pour les grandes entreprises qui ne respectent pas les exigences d’augmentation salariale. Les restrictions s’appliquent généralement aux grandes entreprises avec un capital d’au moins 1 milliard de yens et au moins 1 000 employés à temps plein et, telles que modifiées, incluent que ces grandes entreprises ne sont pas autorisées à bénéficier des crédits pour l’investissement dans la R&D, la transformation numérique, le carbone neutralité et technologie 5G sauf si :
- le salaire total des personnes employées en continu a augmenté d’au moins 0,5 % au cours de l’exercice fiscal commençant du 1er avril 2022 au 31 mars 2023, par rapport à l’année précédente ; et
- le salaire total des personnes employées en continu a augmenté d’au moins 1,0 % au cours de l’exercice fiscal commençant du 1er avril 2023 au 31 mars 2024, par rapport à l’année précédente.
Il est également exigé que l’investissement intérieur en actifs amortissables soit supérieur à 30 % de la charge d’amortissement, ce qui est inchangé.
Parmi les autres mesures importantes de la réforme figurent les suivantes :
- L’obligation de retenue à la source pour les dividendes versés entre sociétés nationales est modifiée avec effet au 1er octobre 2023 pour prévoir que la retenue à la source n’est pas requise si les dividendes sont payés par une société du groupe à 100 % ou par une société dans laquelle le bénéficiaire détient directement plus d’un – tiers de la société payante à la date d’enregistrement du dividende ;
- Une restriction est introduite sur les règles d’amortissement pour les actifs de faible valeur (entièrement déductibles s’ils sont inférieurs à 100 000 JPY et déductibles sur 3 ans s’ils sont inférieurs à 200 000 JPY), à condition que les règles ne s’appliquent pas aux actifs utilisés à des fins de location, à moins qu’une telle location l’activité fait partie de l’activité principale de l’entreprise ;
- Des modifications sont apportées pour améliorer et répondre aux préoccupations concernant les règles d’assiette fiscale pour les sociétés quittant un groupe dans le cadre du nouveau système d’allègement de groupe qui remplacent les règles fiscales consolidées antérieures pour les années d’imposition commençant le 1er avril 2022 ou après ;
- L’incitation fiscale à l’innovation ouverte est étendue aux investissements dans les start-ups technologiques innovantes (entreprises à risque), qui prévoit une déduction fiscale de 25 % pour ces investissements, avec certaines conditions à assouplir, notamment qu’une start-up éligible doit avoir moins de 15 ans. ans (au lieu de 10 ans) s’il est déficitaire et que ses dépenses de R&D sont au moins égales à 10 % de son chiffre d’affaires brut ; et
- Les règles de dépouillement des revenus (déductions d’intérêts limitées à 20 % du revenu imposable ajusté) sont modifiées pour élargir le champ d’application des règles afin d’inclure les éléments suivants pour les sociétés non résidentes :
- Revenu de source japonaise d’une société non-résidente qui n’est pas attribuable à l’établissement stable du non-résident au Japon ; et
- Revenu de source japonaise d’une société non résidente sans établissement stable au Japon.
Notez qu’avant l’amendement, les règles de dépouillement des revenus ne s’appliquaient aux non-résidents qu’en ce qui concerne les revenus de source japonaise attribuables à un établissement stable au Japon. -source: Orbitax
8 avril 2022- Laos: Obligations fiscales pour les fournisseurs non-résidents de commerce électronique et de plateformes de services numériques
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- Films, musique, jeux et applications en ligne de fournisseurs tels que YouTube, Tik Tok et Zoom ;
- Services de streaming de fournisseurs tels que Netflix, Apple TV+ et Disney+ ;
- Publicité en ligne de fournisseurs tels que Facebook et Google ;
- Réservation en ligne de voyages et d’hébergement auprès de fournisseurs tels qu’Agoda, Booking.com et Airbnb ; et
- Services intermédiaires pour les acheteurs et les vendeurs de fournisseurs tels que Shopee et Lazada.
Les fournisseurs non résidents de ces services sont tenus de s’enregistrer à la TVA au Laos si les revenus des consommateurs laotiens dépassent 400 millions de LAK sur une période de 12 mois, ce qui comprend l’enregistrement d’un numéro d’identification fiscale via le site Web du service des impôts du ministère des Finances, taxservice. mof.gov.la . Il est également prévu que les fournisseurs non-résidents doivent calculer l’impôt sur les sociétés sur les revenus provenant des consommateurs laotiens sur la base du « Règlement de l’OCDE sur le commerce électronique et la taxe sur les services numériques » et payer l’impôt dû. Ce point n’est pas clair, mais fait probablement référence au pilier 1 de la solution à deux piliers de l’OCDE sur le lien et les règles d’attribution des bénéfices, qui est en cours de finalisation. -source: Orbitax
6 avril 2022- ONU: 5e édition du modèle de Convention Fiscale publiée
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De plus amples détails sur les changements sont résumés dans le modèle de convention comme suit :
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Principales caractéristiques de cette révision du Modèle de convention fiscale des Nations Unies
Cette dernière révision du Modèle de convention fiscale des Nations Unies poursuit un processus d’examen continu visant à garantir que le contenu du Modèle suit l’évolution, y compris dans la pratique des pays, les nouvelles façons de faire des affaires et les nouveaux défis.
Ce processus d’examen a conduit le Comité à répondre aux préoccupations exprimées tant par les pays en développement que par les pays développés concernant le traitement des conventions fiscales pour les services numérisés. Pour ce faire, la commission a créé une sous-commission sur les défis fiscaux liés à la numérisation de l’économie, qui a rédigé un nouvel article sur les revenus des services numériques automatisés, accompagné de son commentaire. Cet article (article 12B) et ses commentaires, qui ont été adoptés à la vingt-deuxième session du Comité (avril 2021), constituent l’essentiel des changements inclus dans cette nouvelle version du Modèle de convention fiscale des Nations Unies.
Une autre partie importante de ces modifications consiste en les nouveaux paragraphes 6 et 7 qui ont été ajoutés à l’article 13 (Gains en capital) afin de répondre aux préoccupations exprimées par les pays en développement concernant les obstacles conventionnels à l’imposition des gains sur le transfert direct de certains les types de biens qui sont inextricablement liés à leur territoire ainsi que les gains sur les soi-disant « transferts indirects offshore » dans des situations où d’autres dispositions de l’article 13 permettraient l’imposition des gains provenant des transferts directs de ces biens.
Les autres changements de fond apportés aux articles du Modèle de convention fiscale des Nations Unies par le biais de cette dernière révision sont les suivants :
- Modifications des articles 1, 3, 4 et 29 résultant des travaux effectués dans le cadre de l’application du Modèle aux véhicules de placement collectif et aux fonds de pension.
- La suppression, à la fin de l’article 7, d’une note précédente concernant les bénéfices imputables à un établissement stable en raison du simple achat par cet établissement stable de biens et marchandises pour l’entreprise à laquelle il appartient.
- Modifications du paragraphe 2 des articles 10, 11 et 12 traitant de la situation où un intermédiaire qui reçoit des paiements couverts par ces articles est un résident d’un État différent.
- La suppression de l’exception pour les sociétés de personnes précédemment incluse au paragraphe 2, point a), de l’article 10.
- Modifications des articles 23 A, 24 et 29 consécutives à l’ajout de l’article 12 B (Revenus des services numériques automatisés).
Un certain nombre de modifications ont également été apportées aux commentaires sur les articles du modèle. Celles-ci incluent d’abord les modifications qui reflètent les ajouts et les modifications susmentionnés des Statuts. Ils comprennent également les changements qui ont été apportés à la suite des travaux effectués sur un certain nombre de questions techniques liées à l’interprétation et à l’application des articles, notamment la définition de l’établissement stable à l’article 5, la notion de bénéficiaire effectif dans les articles 10, 11, 12, 12A et 12B, et l’application des dispositions du Modèle aux véhicules de placement collectif, fonds de pension et fiducies de placement immobilier.
À l’avenir, si le Comité en décide ainsi, toute conclusion sur les modifications du Modèle de convention fiscale des Nations Unies qui pourrait être utile pourrait être présentée sous la forme d’un rapport du Comité qui pourrait aider à façonner la prochaine révision du Modèle. Les travaux du Comité, y compris ses travaux sur le Modèle, peuvent être suivis sur le site Web du Comité.-source: Orbitax
6 avril 2022- Paraguay : Nouvelle résolution sur le mécanisme simplifié d’enregistrement et de paiement de l’INR par les fournisseurs de services numériques non résidents
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L’une des principales modifications prévues dans la Résolution n° 114-22 concerne l’immatriculation. La résolution n° 114-22 comprend les mêmes dispositions exigeant qu’un agent ou un représentant légal de non-résident au Paraguay s’occupe de l’enregistrement du non-résident dans les 10 jours ouvrables suivant le début de la prestation de service, mais avec l’ajout de dispositions pour enregistrement dans les cas où un fournisseur de service numérique non résident n’a pas de représentation locale. Les nouvelles dispositions prévoient essentiellement que les fournisseurs non résidents sans représentation locale doivent s’enregistrer directement avec quelques ajustements dans la documentation requise qui doit être soumise.
Les dispositions de paiement sont également ajustées pour prévoir qu’un prestataire non-résident ou, son mandataire ou représentant légal, selon le cas, est tenu de payer la taxe correspondante due. Le processus de paiement est généralement le même, bien que des détails supplémentaires soient ajoutés pour le processus de dépôt, y compris l’obligation de convertir les prix en devises étrangères en guaraní paraguayen (PYG) pour les rapports. Il est également précisé que les déclarations (déclarations) et les paiements sont dus au plus tard le 15 du mois suivant le mois de déclaration, des pénalités étant imposées pour les déclarations/paiements en retard.-source: Orbitax
6 avril 2022- Etats-Unis: Le sénateur américain Wyden poursuit son enquête sur les pratiques fiscales des grandes entreprises pharmaceutiques
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Le sénateur Wyden poursuit son enquête sur les pratiques fiscales des grandes sociétés pharmaceutiques
Après avoir adressé des lettres à AbbVie et à Bristol Myers Squibb, M. Wyden demande des renseignements à Merck, qui ne déclare que 14 % de son revenu avant impôt aux États-Unis, alors que le marché américain représente 46 % des ventes mondiales.
Washington, D.C. – Le président de la commission sénatoriale des finances, Ron Wyden (D-Ore), a poursuivi aujourd’hui son enquête sur les pratiques fiscales des grandes sociétés pharmaceutiques et sur la façon dont les lacunes du code fiscal ont permis aux grandes multinationales ayant leur siège aux États-Unis d’abuser davantage des paradis fiscaux et d’éviter de payer les taxes américaines sur les ventes de médicaments sur ordonnance. Alors que les ventes aux États-Unis représentent 46 % des ventes mondiales de Merck, cette dernière n’a déclaré que 14 % de son revenu avant impôt aux États-Unis.
Dans une lettre adressée à Merck, M. Wyden écrit : « Comme vous le savez, en plus d’être le domicile légal de Merck et le lieu principal de ses activités de recherche et de développement, les États-Unis représentent le marché de près de la moitié des ventes mondiales de Merck. Bien que les États-Unis aient représenté 22,4 milliards de dollars des ventes de Merck en 2021, Merck n’a déclaré qu’un revenu avant impôt de 1,85 milliard de dollars aux États-Unis. En revanche, la même année, Merck a déclaré un revenu international avant impôt de plus de 12 milliards de dollars pour un chiffre d’affaires d’environ 27 milliards de dollars. Cet écart important entre le revenu avant impôt national et international de Merck semble être le résultat de l’utilisation par Merck de filiales dans plusieurs juridictions bien connues à fiscalité faible ou nulle, ce qui a eu un « impact favorable sur le taux d’imposition effectif de Merck par rapport au taux légal américain de 21 % » -source: Orbitax
6 avril 2022- Indonésie: Introduction d’une taxe carbone en juillet 2022
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6 avril 2022- Belgique: Prolongation du précompte mobilier réduit pour le chômage temporaire
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6 avril 2022- Grèce: Autorisation de payer les impôts pour 2021 en 8 versements
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6 avril 2022- Ouzbékistan: Incitations fiscales en à partir d’avril 2022
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- Jusqu’au 31 décembre 2024 :
- les personnes physiques résidentes et non-résidentes sont exonérées de l’impôt sur le revenu des dividendes d’actions ;
- les personnes morales non résidentes sont soumises à un taux d’impôt sur les sociétés de 5 % sur les dividendes d’actions (en ligne avec le taux des personnes morales résidentes) ; et
- les personnes physiques et morales résidentes et non-résidentes sont exonérées de l’impôt sur le revenu sur les revenus d’intérêts courus sur les obligations émises par des personnes morales ;
- Jusqu’au 1er janvier 2025, un taux de prélèvement social réduit de 1 % est établi pour les producteurs éligibles si :
- la part des revenus provenant de la production de chaussures pour enfants, femmes et de sport, de cuir artificiel (éco), d’accessoires, de moules de chaussures et de semelles est d’au moins 60 % du revenu brut total ; ou
- la part des recettes provenant de l’exportation de chaussures, d’articles en cuir et d’articles en fourrure représente au moins 80 % des recettes totales ;
- Jusqu’au 1er janvier 2025, un taux réduit de prélèvement social de 1 % est établi pour les entreprises éligibles si au moins 60 % de leurs revenus totaux proviennent de la fourniture des services suivants :
- commerce de détail et restauration ;
- services hôteliers (hébergement);
- transport de passagers et de marchandises par route;
- réparation et entretien de véhicules;
- Services informatiques;
- réparation d’appareils électroménagers;
- services agro-vétérinaires; et
- services fournis dans des installations récréatives (divertissement);
- Jusqu’au 1er janvier 2025, les entités commerciales enregistrées dans les zones touristiques désignées fournissant des services de restauration, d’hôtellerie (hébergement), de commerce, de divertissement, de voyagiste et d’agent de voyage sont fournies :
- un taux de taxe sur le chiffre d’affaires de 1% ; et
- l’impôt foncier et l’impôt foncier au taux de 1% des montants d’impôt calculés de manière standard ;
- Jusqu’au 1er janvier 2024, des incitations fiscales sont accordées sous la forme d’une réduction de 50 % des taux de l’impôt sur le revenu et de la taxe foncière pour les entreprises de l’industrie électrique, à condition que la part des revenus de la vente de produits électriques soit d’au moins 80% de revenu total; et
- Jusqu’au 1er janvier 2025, les entreprises dont la part des revenus de la production d’instruments de musique nationaux est d’au moins 60 % des revenus totaux bénéficient d’un taux de taxe sur le chiffre d’affaires de 1 % et d’un taux de prélèvement social de 1%.
En plus de tous les avantages fiscaux ci-dessus, il est également prévu que les exonérations de TVA prévues pour la vente de services par les organismes privés de culture physique et de sport et pour les opérations bancaires, dont le coût est fixé à un montant forfaitaire, sont supprimées.-source: Orbitax
6 avril 2022- Commission européenne: Consultation publique sur le nouveau système de retenue à la source de l’UE pour éviter la double imposition
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Pourquoi nous consultons
Le droit des investisseurs non-résidents à un taux inférieur ou à une exonération de retenue à la source, tel qu’il est prévu dans les conventions de double imposition ou les règles nationales, n’est pas toujours pleinement garanti par le fonctionnement actuel des procédures de remboursement/allégement de la retenue à la source dans l’ensemble de l’UE. Les procédures de remboursement de la retenue à la source pour les paiements transfrontaliers se sont avérées longues, gourmandes en ressources et coûteuses tant pour les investisseurs que pour les administrations fiscales en raison des difficultés pour les administrations fiscales d’évaluer correctement le droit à des taux réduits de retenue à la source et du manque de procédures numérisées. En plus de cela, les procédures ont été abusives, comme l’a rapporté un consortium de journalistes d’investigation qui a montré l’existence d’une prétendue fraude fiscale à grande échelle connue sous le nom de stratagèmes « Cum/Ex » et « Cum/Cum » dans certains États membres de l’UE.
En conséquence, les investisseurs de portefeuille non résidents peuvent ne pas exercer leur droit de demander les avantages de la convention fiscale, ce qui entraîne une double imposition et rend moins attrayant l’investissement sur le marché de l’UE. La Commission européenne prépare une initiative visant à améliorer les procédures de retenue à la source pour les investisseurs non résidents. L’initiative relative à la retenue à la source vise à fournir aux États membres les informations nécessaires pour prévenir les abus fiscaux dans le domaine des retenues à la source et, dans le même temps, permettre un traitement rapide et efficace des demandes de remboursement et/ou de dégrèvement à la source des procédures de l’excédent d’impôt retenu. Dans ce contexte, la Commission invite le public et les parties prenantes à exprimer leur point de vue sur les problèmes en jeu ainsi que sur les mesures possibles et leurs impacts potentiels.-source: Orbitax
5 avril 2022- Polynésie française: incitations fiscales
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- Une déduction fiscale égale à 2% des réinvestissements lorsque les distributions aux bénéficiaires (personnes physiques) sont réinvesties dans les 12 mois ;
- Une exonération de l’impôt sur les revenus de capitaux mobiliers pour les dividendes versés d’une société à une autre si les conditions suivantes sont remplies :
- les deux sociétés ont leur siège social en Polynésie française ;
- les deux sociétés sont soumises à l’impôt sur les sociétés ;
- les actions ont toujours été détenues par la même société depuis leur émission ou sont détenues depuis au moins deux années consécutives ; et
- les deux sociétés sont membres du même groupe fiscal intégré ;
- Un régime d’exonération douanière pour les activités de production ou de transformation afin d’améliorer la compétitivité des activités manufacturières locales, qui accorde aux entreprises de production ou de transformation éligibles une exonération de droits de douane sur certaines matières premières, biens intermédiaires et produits finis importés utilisés dans leur production ou transformation activités (une liste spécifique des matériaux, biens et produits éligibles sera établie).
La loi contient également diverses autres mesures, y compris des avantages fiscaux pour encourager les particuliers à créer des entités juridiques pour leur entreprise. -source: Orbitax
5 avril 2022- Nouvelle-Zélande: Loi de 2022 sur la fiscalité (taux annuels pour 2021-22, TPS et mesures correctives)
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- moderniser les règles de facturation de la TPS ;
- introduire des règles spécifiques pour le traitement GST des actifs cryptographiques ;
- fixer des pénalités pour la vente et l’acquisition de logiciels de suppression des ventes ; et
- fixer les taux annuels d’imposition sur le revenu pour l’année d’imposition 2021-2022.
En ce qui concerne les taux d’imposition sur le revenu, le taux normal d’imposition des sociétés est maintenu à 28 % et les tranches et les taux de l’impôt sur le revenu des personnes physiques sont maintenus comme suit :
- jusqu’à 14 000 NZD – 10,5 %
- 14 001 à 48 000 NZD – 17,5 %
- 48 001 NZD – 70 000 $ – 30,0 %
- 70 001 NZD – 180 000 $ – 33,0 %
- 180 001 NZD et plus – 39,0 %
En ce qui concerne la déductibilité des intérêts encourus pour les investissements immobiliers résidentiels et les mesures mettant à jour le test de la ligne claire des propriétés résidentielles, l’administration fiscale a publié un rapport spécial pour expliquer les changements, résumés comme suit :
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Limitation des intérêts
Les règles de limitation des intérêts font partie des initiatives du gouvernement visant à améliorer l’abordabilité du logement. L’objectif de la réforme est de réduire la demande des investisseurs pour l’immobilier résidentiel. De nombreux propriétaires investissent dans une propriété résidentielle en s’attendant à un gain en capital important lorsqu’ils vendent la propriété. Le système fiscal permettait auparavant aux propriétaires de déduire les dépenses d’intérêts pour les biens locatifs résidentiels, même si les gains réalisés sur la vente du bien n’étaient pas imposés. Les nouvelles règles de limitation des intérêts ont limité la déductibilité des charges d’intérêts encourues par les investisseurs immobiliers à partir du 1er octobre 2021. L’étendue de la limitation dépend du fait que le bien ait été acquis le 27 mars 2021 ou après.
Résumé des fonctionnalités clés :
- Propriété résidentielle non autorisée soumise à limitation d’intérêts : une propriété qui est couramment et de manière prévisible utilisée pour fournir un logement résidentiel à long terme et qui est (ou pourrait être) utilisée comme résidence occupée par son propriétaire est soumise aux règles de limitation d’intérêts. Cette propriété est appelée propriété résidentielle non autorisée (DRP). À partir du 1er octobre 2021, les déductions sont refusées pour les intérêts encourus pour tirer des revenus de DRP acquis le 27 mars 2021 ou après (sous réserve de certaines exceptions).
- Application à certaines sociétés : La disposition permettant une déduction automatique des intérêts pour la plupart des sociétés est abrogée pour certaines sociétés proches et sociétés dont les actifs sont principalement DRP. Ces entreprises sont désormais tenues de retracer l’utilisation de leurs fonds empruntés et se voient refuser les déductions pour les intérêts encourus sur les emprunts utilisés pour tirer des revenus du DRP.
- Sauf terrains d’habitation exclus du DRP : Certains types de biens ne convenant pas à l’habitation de longue durée, et qui ne peuvent s’y substituer, sont exclus du DRP et ne sont pas soumis aux règles de limitation des intérêts.
- Exonérations : Les entreprises foncières, les développements et les nouvelles constructions sont exemptés des règles de limitation des intérêts. Les nouvelles constructions sont exonérées pendant une période de 20 ans à compter de leur date d’achèvement.
- Intérêt résidentiel grand-parenté soumis à limitation progressive :Pour les DRP acquis avant le 27 mars 2021, les déductions d’intérêts sont progressivement refusées au cours de la période de transition entre le 1er octobre 2021 et le 31 mars 2025. Les titulaires de DRP sont tenus de retracer l’utilisation de leurs fonds empruntés pour s’assurer que la limitation est appliquée aux intérêts encourus sur emprunts utilisés pour tirer des revenus du DRP. L’approche de suivi actuelle s’applique aux prêts utilisés pour financer le DRP, c’est-à-dire le suivi des fonds empruntés à des fins imposables et non imposables pour déterminer la déductibilité des intérêts sur un prêt (sauf si l’emprunteur est une entreprise). Cela comprend les emprunts pour financer les dépenses engagées pour tirer des revenus du DRP, par exemple, les intérêts sur les emprunts pour payer les tarifs d’un bien locatif (bien que la déductibilité des dépenses de taux sous-jacentes ne soit pas affectée par les règles de limitation des intérêts).
- Allégement de roulement pour les transferts de DRP : Un allègement de roulement est prévu pour certains transferts ou cessions de DRP afin de garantir que les intérêts résidentiels bénéficiant de droits acquis restent déductibles pendant toute la période de transition entre le 1er octobre 2021 et le 31 mars 2025.
- Déductions d’intérêts sur la vente taxable du DRP : Des déductions d’intérêts sont autorisées sur la vente taxable du DRP.
- Entités interposées : les règles relatives aux entités interposées garantissent que les contribuables ne peuvent pas demander de déductions d’intérêts pour les emprunts utilisés pour acquérir DRP indirectement par l’intermédiaire d’entités interposées.
- Règles anti-évitement spécifiques : Des règles anti-évitement spécifiques soutiennent l’intégrité des règles de limitation des intérêts.
Changements de ligne lumineuse
Outre l’introduction de nouvelles règles de limitation des intérêts, plusieurs modifications ont été apportées aux règles de la ligne claire pour les ventes de terrains résidentiels.
Changements clés :
- Test de ligne claire de 5 ans pour les nouvelles constructions : Les propriétaires de nouvelles constructions sont soumis à une période de ligne claire de 5 ans au lieu de la période de 10 ans.
- Modification de l’exclusion de la résidence principale : la partie du terrain attribuable à la résidence principale ne sera généralement pas imposée lors de la cession dans le cadre des tests de la ligne claire de 10 ans ou de 5 ans.
- Allégement de roulement : Des extensions limitées à l’allègement de roulement du test de la ligne claire sont disponibles pour certains scénarios de changement de propriété courants où la propriété économique n’a pas changé ou est sensiblement la même qu’avant. -source: Orbitax
5 avril 2022- Thaïlande: Réduction temporaire des cotisations de sécurité sociale
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4 avril 2022- Belgique: Réduction de la cotisation spéciale pour la sécurité sociale
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- jusqu’à 18 592,02 euros – 0
- 18.592,02 à 21.070,96 EUR – 5% sur les revenus supérieurs à 18.592,02 EUR
- 21 070,97 à 37 344,00 EUR – 123,95 EUR plus 1,3 % sur les revenus supérieurs à 21 070,96 EUR ;
- 37 344,01 à 40 977,26 EUR – 335,50 EUR plus 4,009 % sur les revenus supérieurs à 37 344,00 EUR
- 40 977,27 à 60 181,95 EUR – 481,96 EUR plus 1,2996 % sur les revenus supérieurs à 40 977,26 EUR
- plus de 60 181,95 EUR – 731,28 EUR
La loi prévoit également un barème révisé des cotisations salariales trimestrielles (déduction) à compter du 1er avril 2022, qui comprend des tranches basées sur le salaire trimestriel, avec des cotisations basées sur le salaire mensuel :
- jusqu’à un salaire trimestriel de 5 863,14 EUR – 0
- salaire trimestriel de 5 836,14 à 6 570,54 EUR – 4,22 % sur le salaire mensuel supérieur à 1 945,38 EUR, où le salaire mensuel est de 1 945,38 à 2 190,18 EUR ;
- salaire trimestriel de 6 570,55 à 11 211,00 EUR – 10,33 EUR plus 1,1 % du salaire mensuel excédant 2 190,18 EUR, où le salaire mensuel est de 2 190,19 à 3 737,00 EUR ;
- salaire trimestriel de 11 211,01 à 12 300,00 EUR – 27,35 EUR plus 3,38 % du salaire mensuel supérieur à 3 737,00 EUR, où le salaire mensuel est de 3 737,01 à 4 100,00 EUR ;
- salaire trimestriel de 12 300,01 à 18 116,46 EUR – 39,61 EUR plus 1,1 % du salaire mensuel excédant 4 100,00 EUR, où le salaire mensuel est de 4 100,01 à 6 038,82 EUR ;
- salaire trimestriel supérieur à 18 116,46 EUR – 60,94 EUR
En plus de ce qui précède, la loi révise également les tranches annuelles et trimestrielles et les taux de cotisation (déduction) pour les couples co-imposés. -source: Orbitax
4 avril 2022- Taïwan: Nouvelles obligations fiscales des entreprises des commerçants en ligne
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Ceux qui se livrent au commerce en ligne et dont le montant moyen mensuel des ventes dépasse le montant minimum des ventes imposables doivent procéder à l’enregistrement fiscal et payer la taxe professionnelle.
Le Bureau national des impôts de Taipei, ministère des Finances, a déclaré qu’en raison de la situation épidémique grave et de la commodité des achats en ligne, le commerce en ligne était devenu plus répandu de nos jours. Le Bureau tient à rappeler aux commerçants qui vendent souvent des produits ou des services en ligne de procéder à l’enregistrement fiscal et de payer la taxe professionnelle, car il s’agit d’entités commerciales régies par la loi sur la taxe professionnelle à valeur ajoutée et sans valeur ajoutée (ci-après dénommée la loi sur la taxe professionnelle ).
Le Bureau a expliqué que les personnes qui vendent des produits ou des services via Internet à des fins lucratives pourraient être exemptées de demander l’enregistrement fiscal auprès du Bureau national des impôts si le montant moyen mensuel des ventes ne dépasse pas le montant minimum des ventes imposables (qui est de 80 000 NTD pour la vente de produits et 40 000 NTD pour la vente de services). Ceux dont le montant mensuel moyen des ventes dépasse le montant minimum des ventes imposables, en revanche, doivent demander l’enregistrement fiscal auprès du Bureau national des impôts. Pour les entités commerciales qui ont déjà procédé à l’enregistrement fiscal et dont le montant mensuel moyen des ventes est inférieur à 200 000 NTD, le Bureau national des impôts déterminera le montant de la taxe professionnelle, qui est de 1% du montant mensuel des ventes, chaque mois et émettra un avis de paiement. à celui-ci sur une base trimestrielle.
Le Bureau a donné un exemple : la partie A a vendu divers produits de première nécessité et de la nourriture via la plateforme Internet et, selon l’enquête du Bureau, le montant des ventes mensuelles de ces produits était supérieur à 1 000 000 NTD à partir de février 2020. Bien que ledit montant ait déjà atteint le seuil de émettant des factures uniformes, la Partie A n’avait jamais demandé d’enregistrement fiscal. Par conséquent, le Bureau, sur la base de l’enquête, a déterminé que la partie A n’avait pas émis de factures uniformes ni produit de déclaration de revenus pour plus de 15 000 000 NTD, a demandé à la partie A de payer la taxe professionnelle de plus de 750 000 NTD et lui a imposé une pénalité selon règlements pertinents. Par la suite, la partie A a non seulement demandé l’enregistrement fiscal, mais également demandé l’utilisation des factures eCloud.
Le Bureau appelle tous les citoyens qui vendent fréquemment des produits ou des services via la plateforme Internet à vérifier leurs propres conditions ; et, en cas d’atteinte du seuil d’enregistrement fiscal, demander immédiatement l’enregistrement fiscal auprès d’une agence fiscale à proximité du lieu d’activité et payer la taxe professionnelle conformément à la loi. En cas de questions, les citoyens et les entreprises peuvent contacter n’importe quelle succursale ou bureau du Bureau national des impôts, ou appeler la hotline gratuite du Bureau national des impôts (0800-000-321) et le personnel dédié se fera un plaisir de fournir les services connexes.-source: Orbitax
4 avril 2022 – Thaïlande/OCDE: Convention d’assistance mutuelle entrée en vigueur
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2 avril 2022- Grèce: Nouvelles règles sur l’évasion de groupe et la déduction des intérêts
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Les règles supplémentaires sont prévues conformément à l’ATAD par l’article 56 de la loi, notamment que si un contribuable est membre d’un groupe consolidé à des fins comptables selon les normes comptables, le contribuable sera autorisé à :
- Déduire intégralement leur surcoût d’emprunt si le pourcentage (ratio) de son capital social sur le total de l’actif est égal ou supérieur au ratio équivalent du groupe, ou inférieur d’au plus deux points de pourcentage, et que tous les actifs et passifs sont évalués en utilisant la même méthode que dans les comptes consolidés ; ou
- Déduisez leurs coûts d’emprunt excédentaires à un montant qui dépasse le montant auquel ils auraient droit en vertu de la limite standard de 30 % de l’EBITDA, le montant le plus élevé étant calculé comme suit :
- premièrement, le ratio de groupe est déterminé en divisant les surcoûts d’emprunt du groupe auprès de tiers par l’EBITDA du groupe ; et
- deuxièmement, le ratio de groupe est multiplié par l’EBITDA du contribuable pour calculer le montant déductible.
Les nouvelles règles d’évacuation en groupe entrent généralement en vigueur à compter de la date de publication de la loi n° 4916/2022, le 28 mars 2022. Cliquez sur ce qui suit pour obtenir une copie de la loi n° 4916/2022 publiée par un tiers. -source: Orbitax
4 avril 2022- Irlande : Mise à jour de l’impôt sur les sociétés pour les propriétaires non-résidents et les nouvelles règles de limitation des intérêts
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Revenue eBrief No. 070/22 Taxation des propriétaires non-résidents
Le Tax and Duty Manual Part 45-01-04 – Taxation of non-Irish resident landlords – a été mis à jour (dans les paragraphes 1.4, 4 et 5) pour refléter les changements introduits dans la Finance Act 2021 concernant l’imposition des sociétés propriétaires non-résidentes qui perçoivent des revenus locatifs irlandais, mais qui n’opèrent pas en Irlande par le biais d’une succursale ou d’une agence, et qui sont soumises à l’impôt sur les sociétés plutôt qu’à l’impôt sur le revenu sur ces revenus depuis le 1er janvier 2022.
Revenue eBrief No. 072/22 Paiement de l’impôt préliminaire sur les sociétés
Les modifications suivantes ont été apportées à la partie 41A-07-02 du Manuel des taxes et droits :
La loi de finances 2021 a fait entrer les sociétés propriétaires non résidentes dans le champ de l’impôt sur les sociétés. Les obligations préliminaires de l’impôt sur les sociétés pour ces sociétés ont été mises à jour dans les paragraphes 2 et 5 du manuel. La loi de finances 2021 a inséré la partie 35D (règles de limitation des intérêts) dans la loi de consolidation des impôts de 1997. Comme les calculs dans cette partie sont nouveaux et inédits, des règles temporaires spéciales pour l’impôt préliminaire sur les sociétés ont été introduites, qui sont couvertes dans un nouveau paragraphe 8 de ce manuel. -source: Orbitax
2 avril 2022- UE: L’Estonie et la Pologne restent opposées à l’impôt minimum global dans l’UE
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