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Ce nom est tiré d’une députée française, Laetitia Avia, (LREM), rapporteure de la proposition de loi. La proposition de loi était destinée à retirer des contenus terroristes et pédopornographiques de n’importe quel site et les contenus haineux et pornographiques sous 24 h des principaux réseaux sociaux, des plates-formes collaboratives et des moteurs de recherche.

Même si cette loi (LOI n° 2020-766 du 24 juin 2020 ) avait été votée et adoptée en mai 2020, le Conseil constitutionnel a censuré peu après une grande partie de ses dispositions, la vidant ainsi de pratiquement toute sa substance en évoquant l’incompatibilité avec la liberté d’expression.

À noter toutefois que Macron a fait des pirouettes politiques juste après (septembre 2020), en fourguant littéralement le texte Avia au niveau des textes européens pour décharger la responsabilité nationale en la faisant passer en « droit européen » pour censurer tout ce que l’UE considère comme « haineux » « terrorisme » etc… visant dans la foulée la fermeture des comptes de réseaux sociaux dès que cela devient gênant pour ces gouverneurs…

Les défenseurs de la liberté de parole veulent appeler à des lois anti-censure.

Personnellement, j’ai mis fin à notre compte Facebook, suite à la censure immédiate de mes postings dans l’affaire Israël-Palestine. Je le dis haut et fort, mes postings n’étaient que du pur « facts » – de l’information basée sur des faits réels et vérifiables. Or, les postings qui ne gênent personne chez les censeurs, et qui eux, appellent férocement et à répétition – à coups de mensonges et de désinformation insoutenable– à la haine, n’ont nullement été touchés.  De même, lors du covid-19, ou encore pour défendre Julian Assange et le droit à la liberté d’information, ou pour défendre le droit des plus démunis, mon compte n’avait jamais été inquiété….

 

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