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C’est une taxe que les gouvernements devraient appliquer aux grandes entreprises qui enregistrent des hausses importantes de bénéfices non pas grâce à des innovations ou des gains de productivité mais en profitant de circonstances externes comme une guerre ou une pandémie pour augmenter leur prix.

La taxe ne concerne que la partie « exceptionnelle » des bénéfices.

Malgré les contributions tout à fait logiques que ces grandes entreprises devraient apporter aux impôts, la France refuse toujours de taxer ces profits gigantesques – alors qu’elle s’acharne à prélever encore et davantage chez les petits contribuables.

Pour montrer son « action » finalement insignifiante, pour taxer les superprofits, l’Union européenne a mis en place deux politiques pour limiter les profits excessifs des énergéticiens  (à travers le Conseil Européen le 30 septembre 2022) 

  1. «Un plafonnement des recettes sur les technologies infra marginales» sous forme de taxation des recettes excédentaire sur la vente d’électricité. 
  2. «Une contribution temporaire de solidarité» sur les «superprofits» des secteurs des combustibles fossiles.  

Ces deux annonces sont une véritable farce et se limitent au secteur des « énergéticiens » alors même que les profits explosent dans tous les secteurs.  La France est le pays qui compterait le plus d’entreprises pouvant être assujetties à la «contribution de solidarité» européenne et pourtant seule l’entreprise Total Energies serait taxé en ne payant que 0,3% de son bénéfice imposable. 

Le contribuable français, lui, paie près de 80% sur son revenu !

L’idiotie avec le règlement adopté par le Conseil de l’Union Européenne en 2022, est que celui-ci laisse à chaque état membre une certaine latitude sur l’application de la «contribution temporaire de solidarité». 

La France, à nouveau elle – sous son merveilleux « règne Macron, ami des super riches »-  fait office de mauvais élève, en appliquant une taxe minimaliste, temporaire (sur une seule année fiscale) et à l’assiette restreinte (portant uniquement sur un secteur peu développé en France). 

 

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